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Variant Omicron : et voici BA.2
Dans la pandémie de Covid-19, il fait de plus en plus parler de lui. Qui est BA.2, qui circule maintenant en France ? Que sait-on de sa transmission et de sa sévérité ?
Il s’agit d’un sous-lignage du variant Omicron du Sars-CoV-2. Un « petit cousin » du variant Omicron, simplifie le Pr Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, sur France Info le 25 janvier.
En effet, trois sous-lignages du variant Omicron ont pour l’instant été identifiés : BA.1, BA.2 et BA.3, BA.1 étant le lignage majoritaire (il représente 90 % des virus circulant, selon le Conseil scientifique) et BA.2 ayant surtout été identifiées en Afrique, en Asie et au Danemark. BA.3 est encore assez rare. « Il est normal d’observer chez un variant qui circule une diversification génétique au cours du temps et l’apparition de nouveaux sous-lignages », note Santé publique France le 25 janvier.
« A ce jour, d’après les résultats de séquençage, il y a des détections de BA.2 en France, mais à des niveaux très faibles, explique encore Santé publique France. Des cas ponctuels répartis sur différentes régions ont été détectés par séquençage sur les deux dernières semaines de décembre 2021 et les deux premières semaines de cette année. »
La différence notable entre BA.1 et BA.2 est une délétion 69-70 dans le gène S (spike) chez BA.1 qui n’est pas présente chez BA.2. Reste à identifier la transmissibilité, la capacité d’échappement à la réponse immunitaire et la sévérité de BA.2. « Pourquoi serait-il plus transmissible ? Qu’est-ce qui lui arrive de plus ? Je ne le sais pas. Personne ne le sait actuellement. Deuxième question posée : quel est son niveau de gravité ? Si on a un variant qui n’est pas grave, somme toute, le problème est différent. Eh bien, je ne le sais pas sur le BA.2 », a reconnu Jean-François Delfraissy. Les regards se tournent vers le Danemark où BA.2 remplace progressivement BA.1, et est déjà majoritaire. « A ce stade, des analyses préliminaires réalisées par l’agence de santé publique danoise (Statens Serum Institut, SSI) n’ont montré aucune différence entre BA.1 et BA.2 en termes d’impact sur les hospitalisations. », note Santé publique France.
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