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Traitements du TDAH : la continuité des soins remise en question par les ruptures de stock
Dans un courrier adressé début février à l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), la Société française du TDAH (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) et l’association HyperSupers alertent sur les risques engendrés par les ruptures de stock signalées pour Ritaline LP, Concerta LP et Quasym (méthylphénidate). « La continuité des traitements médicamenteux pour les patients sous traitement par Concerta LP et Quasym ne peut plus être assurée convenablement, des patients sont contraints d’interrompre brusquement leur traitement et se retrouvent en rupture de soin, avec tous les risques que cela implique dans le TDAH » est-il indiqué dans le courrier.
L’association pointe en outre d’autres contraintes comme la durée de prescription limitée à 28 jours ou le refus de substitution de certaines pharmacies, « qui sont autant d’obstacles » à l’accès aux soins des patients. Au risque de les voir se tourner vers d’autres substances qui pourraient être dangereuses pour leur santé, puisqu’ « aujourd’hui, en France, en 2024, il n’existe aucune alternative au méthylphénidate ».
L’association sollicite donc l’inscription des traitements du TDAH sur la liste des médicaments d’intérêt thérapeutique majeur… et attend des réponses concrètes des autorités.
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