Ruptures de stock de médicaments : pas plus que d’habitude, selon l’ANSM

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Ruptures de stock de médicaments : pas plus que d’habitude, selon l’ANSM

Publié le 29 avril 2020
Par Anne-Hélène Collin
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« Aujourd’hui et hors médicaments Covid-19, le volume et les causes des tensions d’approvisionnement observées sont globalement comparables à celles observées habituellement », affirme l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), dans un point d’information du 28 avril. 

Dès le mois de février, alors que certains tiraient le signal d’alarme face aux risques d’approvisionnement en matières premières, l’ANSM a mobilisé les industriels du médicament pour connaître leurs stocks en médicaments jugés indispensables (anticancéreux, immunosuppresseurs, antihypertenseurs, antipsychotiques, paracétamol, etc), via une cellule spécifique « dont la mission est d’anticiper les situations de tensions et trouver immédiatement des solutions (importations, contingentements) afin d’assurer la continuité d’accès aux médicaments pour les professionnels de santé et les patients sur l’ensemble du territoire ». Le dispositif complète ainsi l’obligation des laboratoires à communiquer les risques de ruptures ou les ruptures de stock avérées à l’Agence, inscrite dans la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2020.

En plus, l’ANSM prête une attention particulière et quotidienne aux médicaments de réanimation (midazolam, propofol atracurium, cisatracurium, rocuronium), aux médicaments utilisés dans la prise en charge des patients atteints de Covid-19 et aux différents médicaments testés dans les essais cliniques en cours (voir les pistes explorées ici et ici). Quant aux médicaments utiles à la prise en charge de maladies chroniques qui sont actuellement utilisés contre le COVID-19, « ils font également l’objet d’une surveillance continue tant au plan de leur disponibilité que des effets indésirables liés à cette nouvelle utilisation », précise l’ANSM.

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