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Rupture de stock d’antibiotiques : du mieux sur l’amoxicilline, de sérieuses inquiétudes sur d’autres
Lors d’un point presse ce vendredi 12 janvier, Pierre-Olivier Variot, le président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), est revenu sur la réunion qui s’est tenue la veille avec l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) afin de dresser un état des lieux sur les ruptures de stock en amoxicilline. « Nous nous sommes rendus compte que la situation s’améliorait tout doucement, et que les pharmaciens jouaient le jeu de la charte car il n’y a actuellement pas de surstockage dans les officines, assure Pierre-Olivier Variot. Celles-ci ont entre 4 et 15 jours de stock en fonction des dosages. Chez les grossistes, la situation est normale puisqu’ils possèdent moins de trois jours de stock. Comme ils nous ont expliqué qu’ils dispensaient aux pharmacies dès la réception des lots livrés par les laboratoires, on peut penser qu’ils font plutôt bien leur travail. Chez les industriels, cela devient en revanche préoccupant. Ils ont actuellement entre 1,2 et 2 mois de stocks alors qu’ils en avaient auparavant entre 2 et 4. »
Quid de l’azithromycine, Pyostacine et de la cefpodoxime ?
Les participants à la réunion ont également alerté l’ANSM sur les inquiétudes concernant d’autres antibiotiques. « Sur l’azithromycine, il y a très peu de stocks chez les pharmaciens et les grossistes, alors que les industriels disposent de près de quatre mois de stock. Nous avons donc demandé à l’ANSM d’investiguer pour essayer de comprendre la situation, et de voir comment les industriels pourraient les libérer, confie Pierre-Olivier Variot. Nous lui avons également indiqué qu’il y avait un effet cascade sur Pyostacine qui est, elle aussi, en tension depuis quelques semaines. Probablement à cause des ruptures rencontrées sur Augmentin, Birodogyl et leurs génériques qui ont entraîné un report des prescriptions sur cet antibiotique. » Le cas de la cefpodoxime, qui n’est plus disponible chez l’enfant depuis près d’un an, a aussi été mentionné. « Nous avons là aussi demandé à l’ANSM de suivre cette molécule afin de voir où sont les stocks et pourquoi ils ne sont pas libérés », note Pierre-Olivier Variot.
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