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Réorganisation chez les bêtalactamines

Publié le 20 avril 2002
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La classification en pénicillines et céphalosporines des bêtalactamines, c’est du passé ! Il nous faut désormais nous familiariser avec les vocables de pénames, céphèmes, pénèmes et monobactames. Cette nouvelle terminologie, d’ores et déjà inculquée en faculté, était présentée par le Pr Buxeraud, de la faculté de Limoges.

Par le passé, ces antibiotiques d’origine naturelle, caractérisés par leur noyau bêtalactame, étaient donc divisés en deux groupes. Celui des pénicillines qui comporte quatre sous-groupes : pénicilline et dérivés, pénicillines M (résistantes aux pénicillinases), pénicillines A (dont le spectre est élargi) et sous-groupe de la carboxypénicilline et de l’uréidopénicilline (actif sur certains germes comme le pyocyanique). Les céphalosporines constituait le second groupe.

La nouvelle classification des bêtalactamines permet en fait l’intégration de nouveaux antibiotiques encore en expérimentation. Commençons par les pénames. Les pénicillines y appartiennent mais aussi les oxapénames (l’acide clavulanique pour l’instant), les carbapénames et les méthoxypénames.

Les céphalosporines dépendent des céphèmes, aux côtés des oxacéphèmes, des céphamycines et des carbacéphèmes.

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Les pénèmes regroupent les carbapénèmes (l’imipénème, molécule associée à un inhibiteur de la déhydropeptidase dans Tienam), les oxapénèmes et les sulfopénèmes. Quant aux monobactames, molécules monocycliques ayant le minimum de la structure antibiotique, il s’agit pour l’instant de l’aztréonam (Azactam) dont l’usage est réservé à l’hôpital.