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Orgalutran Ganirélix

Publié le 1 décembre 2001
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Le ganirélix, décapeptide de synthèse, exerce une activité antagoniste de la gonadolibérine (gonadotrophin releasing hormone ou GnRH ou LH-RH) au niveau de ses récepteurs membranaires hypophysaires. Il inhibe donc la sécrétion des gonadotrophines hypophysaires, FSH et LH. Il permet de prévenir les pics sériques prématurés de LH notamment et empêche donc une ovulation précoce chez les femmes bénéficiant d’une stimulation ovarienne contrôlée dans le cadre d’une assistance médicale à la procréation. Il s’administre par voie sous-cutanée, une fois par jour, en commençant au 6e jour d’administration de FSH.

Un autre peptide est déjà utilisé dans cette même indication : le cétrorélix (Cétrotide). Le ganirélix s’en distingue non par son action pharmacodynamique mais par ses paramètres cinétiques : une biodisponibilité améliorée (91 %) et une demi-vie prolongée.

La présentation du ganirélix sous forme d’une solution conditionnée dans une seringue, prête à l’emploi facilite son utilisation. Le cétrorélix doit être reconstitué avant injection. Le ganirélix a un niveau de SMR (service médical rendu) identique à celui du cétrorélix et n’a pas été coté en terme d’ASMR (amélioration du service médical rendu).

Voir Le Moniteur n° 2420 du 17.11.2001.

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