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L’hormone de jouvence prend des rides
Les préparations magistrales sont depuis quelques mois sur le devant de la scène. Parution du décret sur leur remboursement et projet d’un référentiel de bonnes pratiques obligent. Et les gélules de DHEA ? Rappelons que l’hormone réputée pour ses effets anti-âge fait partie des matières premières inscrites à la Pharmacopée (Journal officiel du 11 janvier 2003). Autrement dit, le pharmacien n’a pas à effectuer lui-même de contrôles sur la poudre mais n’est cependant pas dispensé de demander une fiche analytique à son fournisseur. Une identification simple de la matière première doit théoriquement être réalisée à l’officine : point de fusion, caractères organoleptiques…
« Aucune amélioration de la qualité de vie. »
Comme toute préparation magistrale, les gélules de DHEA doivent être confectionnées au vu d’une prescription médicale. Et, en termes d’utilisation, elles s’inscrivent dans le cadre de l’étude « DHEAge » intégrant des personnes de plus de 60 ans. Côté résultats cliniques, les conclusions de l’Afssaps sont sans équivoque : « Aucune preuve formelle d’efficacité dans les pathologies liées au vieillissement n’a été établie. » Une nouvelle étude américaine, parue en octobre dernier dans le New England Journal of Medicine, enfonce le clou. Les résultats d’une supplémentation en DHEA durant deux ans (sur 87 hommes et 54 femmes) s’avèrent peu probants. En effet, la densité minérale osseuse n’a augmenté qu’au niveau d’un seul site : le col du fémur chez les hommes et la partie ultradistale du radius chez les femmes. « Aucune amélioration de la qualité de vie n’a pu être démontrée », concluent les chercheurs. Cependant, le rapport bénéfice/risque invite toujours à la prudence. L’hormone dite de jouvence a obtenu le statut de médicament (en 2001) dans un but principal : déclarer ses effets secondaires à un centre de pharmacovigilance. Reste que la CNAM refuse – en toute logique – de la rembourser.
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