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Les Français font confiance au générique, Sandoz aussi

Publié le 1 décembre 2007
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D’après une enquête IFOP réalisée en octobre dernier pour le compte de l’observatoire Sandoz, la confiance des patients envers les génériques continue à progresser. Le taux de confiance est cette année de 88 %, en progression d’un point par rapport à 2006. Mieux : 84 % des personnes interrogées pensent que les génériques sont aussi efficaces que les princeps. Pour 77 %, ils sont moins chers et ne génèrent pas plus d’effets secondaires. Autre résultat réconfortant : 53 % des patients jugent que le générique occupe « une part pas assez importante parmi l’ensemble des médicaments consommés en France ». De là à y voir un encouragement à substituer davantage au comptoir…

En hausse de 20 %

Certes, la part des réfractaires à la consommation de génériques, en majorité les seniors et les catégories socioprofessionnelles plus modestes, ne représente que 16 % de l’opinion. Mais la majorité des patients (64 %) se contente d’une « acceptation passive » du générique. Seuls 17 % en font la demande de manière proactive.

Quoi qu’il en soit, le marché est en pleine ascension. Selon le laboratoire Sandoz, il devrait progresser de 20 % en 2007, notamment grâce au « tiers payant contre générique ». Dans les 22 départements dans lesquels la mesure est obligatoire, 83 % des personnes interrogées pensent qu’elles continuent à être aussi bien soignées avec ce dispositif et 75 % que cela est source d’économies pour la Sécurité sociale. Il semblerait donc que l’acceptation du générique rende cette mesure, pourtant impopulaire, relativement indolore.

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