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Les beaux livres de pharmacie
Les livres ont acquis leurs lettres de noblesse grâce notamment à la pharmacie et à la médecine. A l’heure du numérique, si vous êtes amoureux des belles choses, bibliophile, en quête d’idées pour un cadeau ou tout simplement passionné par l’histoire de votre profession, ce qui suit raconte l’incroyable histoire de la pharmacie à travers les livres.
Principalement destinés à la pratique, il est difficile de trouver des livres de pharmacie anciens en bon état. Beaucoup comportent des annotations manuscrites personnelles de leurs précédents propriétaires, médecins ou pharmaciens, comme en témoigne la présence d’ex-libris manuscrits ou gravés. Ces traces prestigieuses ne font que leur donner un caractère historique plus marqué.
Premiers écrits égyptiens.
Il faut remonter jusqu’à l’époque reculée de l’Egypte ancienne pour trouver les premiers écrits de pharmacie. D’après les historiens, le premier traité pharmaceutique connu aurait été élaboré vers 1 600 avant J.-C. Ebers, égyptologue allemand, acquit à Louqsor le papyrus médical – qui porte son nom – qu’il traduisit et publia en 1875. Aujourd’hui conservé à Leipzig, il débute par ces mots : « Le livre relatif à la préparation des médicaments pour toutes les parties du corps. » On y trouve répertoriées quelque 700 plantes médicinales telles que la mandragore, le séné, la ciguë, la gomme arabique, la menthe, le pavot, la colchique… Et la recette d’une potion pour combattre ce qui ronge le corps d’un malade, dont voici un extrait : « Potion pour chasser un mort qui est dans l’intérieur du corps, et pour chasser le liquide âaâ provenant d’un dieu, d’un mort, ou encore pour chasser les oukhedou, et pour chasser toute chose maligne que cela produit : céleri du nord : 1/32, rhizome de souchet [herbe poussant au bord de l’eau] comestible : 1/4, fruit entaillé du sycomore : 1/8, figues : 1/8, épeautre : 1/64, miel : 1/8. Filtrer puis absorber avant de se coucher. »
Les civilisations chinoise, grecque, romaine et arabe vont produire à leur apogée scientifique un grand nombre d’ouvrages, dont certains feront référence jusqu’au Moyen Age. Citons, parmi les plus célèbres, le Canon de la médecine d’Avicenne, véritable compendium des savoirs grec, persan, indien et arabe, ainsi que le Corpus hippocratum d’Hippocrate et le De materia medica de Dioscoride, deux riches traités de matière médicale.
Antidotaires, alchimie et sorcellerie !
Le Moyen Age est le témoin de l’édition, vers 1140, du Liber de simplici medica, par Mattheus Platearius, connu également sous le nom de Circa instans ou Livre des simples médecines, qui décrit près de 500 plantes et leurs origines géographiques. Considéré comme le rénovateur du De materia medica, véritable pierre angulaire de la pharmacie médiévale, l’ouvrage a été conçu au sein de la célébrissime école de médecine de Salerne dont le directeur, Niccolo Salernitano, donnera au monde, vers 1150, son fameux Antidotaire extrait de l’Antidotarius lagnus, une des premières pharmacopées de type moderne. Deux siècles plus tard, en 1321, Jean le Bon fait obligation par décret royal aux apothicaires parisiens d’en détenir un exemplaire au sein de leur officine. L’obligation sera renouvelée en 1353 : « que tout apoticaires et espiciers de Paris auront l’antidotaire de Nicolas corrigé » (ouvrage de Nicolas le Myrepse d’Alexandrie, écrit en grec vers 1300).
Durant cette période trouble, marquée par les guerres, de nombreuses famines et de multiples épidémies (grande peste noire…), ce sont les monastères qui sont amenés à prendre en charge la pérennité du savoir scientifique. Les parchemins antiques sont traduits et commentés en latin par les moines copistes. Un fonds considérable de manuscrits médicaux précieux, d’antidotaires, de recettes, d’écrits diététiques et de formulaires se constitue au fil des ans. Les ouvrages scientifiques côtoient les livres d’alchimie, de sorcellerie et autres grimoires de remèdes occultes.
La chimie, fille de l’imprimerie.
Au tout début de l’imprimerie, nombre d’ouvrages antiques – dont ceux précédemment cités – sont édités en grande série, privilégiant ainsi la diffusion du savoir auprès du plus grand nombre. Jusque-là réservée aux seuls médecins et moines, la rédaction des livres devient accessible aux apothicaires. De fait, le premier ouvrage de pharmacie rédigé par un apothicaire, l’Aromatorium thesaurus, de Paulus Suardus, est édité à Milan en 1496.
Parallèlement à l’essor intellectuel que va connaître la Renaissance, le savoir médical et pharmaceutique s’enrichira considérablement du génie d’hommes tels qu’Ambroise Paré, Galilée, Léonard de Vinci, Paracelse…
Paracelse, père du principe actif.
Savant, médecin et apothicaire suisse, de son véritable nom Theophrastus Bombastus von Hohenheim, Paracelse introduit la notion de principe actif : la plante ou le minéral tels quels sont inefficaces, il faut en extraire la quintessence. Considéré comme le père de la chimie pharmaceutique, on lui accorde également de nouvelles formes de thérapeutiques comme l’homéopathie. Parmi ses ouvrages majeurs, citons Liber Paragranum, édité en 1529-1530, où sont décrits les quatre piliers de la médecine : la philosophie, l’astronomie, l’alchimie et la vertu.
La chimie prend son envol. Elle devient un enseignement majeur dans la formation des apothicaires, de nombreux formulaires et traités voient le jour au XVIIe siècle. A cette époque, Jean de Renou, Moyse Charras et Nicolas Lémery livrèrent à la communauté scientifique leur propre pharmacopée.
Dans son Antidotarium dogmaticorum vertus, en 1608, Jean de Renou décrit les multiples vertus de la thériaque : « Elle guérit toutes les douleurs de tête, tous vertiges et tournoiements, difficultés d’ouïe et de vue, épilepsie, respirations suffocantes, corrige presque toutes les incommodités et faiblesses de l’estomac tout en aidant à la digestion. »
XVIIe siècle : la science adopte le français.
Moyse Charras sera le premier à préparer cette thériaque. Sa Pharmacopée royale, galénique et chimique est publiée en 1676. Rédigée en français à une période où le latin faisait foi dans les écrits scientifiques, elle devient le premier code écrit d’une profession pour laquelle il n’existait encore aucun enseignement théorique.
Nicolas Lémery, apothicaire et chimiste renommé, initiateur de la cosmétologie et toxicologue, enrichit les écrits pharmaceutiques de ses Cours de chymie. Sa Pharmacopée universelle, publiée en 1697, complétée en 1698 par le Traité des drogues simples, devient l’ouvrage de référence des apothicaires.
Le nombre des pharmacopées et de traités pharmaceutiques augmente considérablement au XVIIIe siècle : la Pharmacopée de Quincy, en 1718, les Eléments de pharmacie et de chimie de Baumé, le Manuel de pharmacie de Demachy, en 1788, ainsi que les pharmacopées régionales et étrangères d’Edimbourg, de Ratisbonne, de La Haye, de Madrid, de Liège, de Wurtemberg…
Bonaparte nationalise la Pharmacopée.
Les pharmacopées régionales disparurent après la Révolution : « Le Gouvernement chargera les professeurs des écoles de médecine […] de rédiger un Codex ou formulaire contenant les préparations médicinales et pharmaceutiques qui devront être tenues par les pharmaciens », avait décrété Bonaparte. En 1818, la première édition du Codex voit le jour, rééditée au fil des ans.
L’essor des sciences et des techniques va enrichir considérablement le collectif littéraire scientifique et définir peu à peu la pharmacie contemporaine. Lavoisier, Pelletier et Caventou, Nativelle, Claude Bernard, Pasteur… contribueront au triomphe des sciences fondamentales. Un nombre beaucoup plus considérable d’ouvrages que ceux cités précédemment vont désormais voir le jour.
Où trouver des livres sur la pharmacie
Diverses solutions s’offrent à vous si vous désirez consulter ces ouvrages. La plus simple consiste à retourner sur les bancs de la faculté et à ouvrir la porte de la bibliothèque universitaire.
Bibliothèques universitaires et musées
– La bibliothèque interuniversitaire nationale de Paris-V possède un fonds fabuleux d’ouvrages anciens. On y trouve archives, imprimés, manuscrits datant pour les plus anciens des débuts de l’imprimerie. Ces incunables restent des pièces extrêmement rares qui peuvent être visibles parfois dans les musées aux côtés des parchemins, papyrus et autres écrits à diffusion très limitée.
Bibliothèque interuniversitaire de pharmacie (PARIS-V) : http://www.biup.univ-paris5.fr ; tél. : 01 53 73 95 25 ; contacter Mme F. Ménard, conservatrice.
– L’ordre national des pharmaciens possède aussi une collection remarquable d’ouvrages anciens, d’estampes, de gravures et d’objets anciens et publicitaires. N’hésitez pas à vous y rendre, des expositions thématiques y sont régulièrement tenues.
Ordre national des pharmaciens : http://www.ordre.pharmacien.fr ;
tél. : 01 56 21 35 23 ; contacter Dominique Kassel, conservateur, pour prendre rendez-vous.
– A Louvain, en Belgique, au sein de la bibliothèque générale et de sciences humaines (Institut de pharmacie), un fonds important légué par Albert Couvreur réunit plus de 700 volumes anciens concernant la pharmacie et les sciences naturelles.
Bibliothèque de l’Université catholique de Louvain : http://www.bib.ucl.ac.be/.
– Citons, parmi tant d’autres musées, le Musée de la médecine et de la pharmacie de Lyon, premier du genre.
Musée d’histoire de la médecine et de la pharmacie, université Claude-Bernard, www2.ac-Lyon.fr/enseigne/
biologie/excurs/musmed.html,
tél. : 04 78 77 70 00 ; contacter
F. Charvet, conservateur.
Librairies spécialisées
– Les libraires spécialisés sont d’excellents guides pour s’initier à la découverte des livres rares et anciens. Nombreux à éditer des catalogues de leurs nouvelles acquisitions, ils vous aideront sans aucun doute à trouver la perle rare. Vous y trouverez un large choix de livres, d’autographes, d’estampes, sélectionnés pour leur intérêt littéraire, historique, esthétique, scientifique ou artistique. Citons, à titre d’exemple, l’excellent livre de référence, malheureusement épuisé, de Pierre-André Crehange : « Les livres anciens de médecine et de pharmacie : promenade à travers la médecine du passé » (Editions de l’Amateur, Paris, 1984), et celui de F. Dubourg : « Livres anciens de médecine et pharmacie » (éditions Privat). Il n’existe pas spécifiquement de bibliographies pour les livres de pharmacie, ces derniers sont regroupés pour la plupart au sein des bibliographies de livres de médecine.
Notre sélection :
– Librairie ancienne Alain Brieux (sciences #amp; médecine) : 48, rue Jacob, 75006 Paris ; tél. : 01 42 60 21 98.
– Librairie ancienne Cart-Tanneur (botanique) : 10, rue des Soeurs, 89580 Migé ; tél. : 03 86 41 78 45.
– Librairie ancienne La 42e Ligne (sciences #amp; médecine) : Serge Wasersztrum, 24, rue Fleurus, 75006 Paris ; tél. : 01 45 49 47 17.
– Librairie ancienne Bernard Maille (sciences #amp; médecine) : 3, rue Dante, 75005 Paris ; tél. : 01 43 25 51 73.
– Librairie ancienne Thomas Scheler (sciences #amp; médecine) : Bernard Clavreuil, 19, rue de Tournon, 75006 Paris ; tél. : 01 43 26 97 69.
– Enchères sur Internet
Enfin, les férus d’Internet ont là un outil d’une rare efficacité pour retrouver beaux livres, ouvrages rares ou épuisés. Le système d’enchères E-bay (http://www.ebay.fr) est le plus connu et de loin le plus fourni à ce jour. A noter que, même si les professionnels se sont installés sur ce type de sites, un certain nombre de références peuvent y être achetées en dessous de leur cote. Mais, à partir de certains montants, il vaut mieux être connaisseur !
Les amateurs de ventes aux enchères in vivo trouveront sur http://www.interencheres.com les repères nécessaires (recherche par mot clé, ville, département, région, dates, catégorie de transaction, vente en salle, collection, professionnels…) pour se trouver au bon endroit, au bon moment.
Notre bibliographie
Les ouvrages historiques
Passionnants par leur contenu, ils permettent de connaître plus précisément l’évolution de la profession et des pratiques pharmaceutiques à travers les âges. Pour les plus curieux, voici une sélection non exhaustive d’ouvrages à découvrir ou redécouvrir.
– Histoire de la pharmacie en France des origines à nos jours, de Maurice Bouvet (éd. Occitania). Edité en 1937, cet ouvrage offre une vue complète de l’exercice officinal. Certaines rééditions sont magnifiques et à ne pas manquer !
– La pharmacie française : ses origines, son histoire, son évolution, de Georges Dilleman, André Boucherle et Henri Bonnemain (éd. Lavoisier). Les auteurs brossent la fresque historique de la pharmacie en France depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, en détaillant particulièrement les XIXe et XXe siècles. Renouvelant une littérature trop ancienne ou épuisée, ils offrent un regard actuel bien documenté sur l’histoire des structures, de l’enseignement et des moyens thérapeutiques. Ce livre passionnant apporte la richesse de l’éclairage historique sur des questions complexes toujours d’actualité.
– Les Grands Pharmaciens : leurs découvertes, leurs écrits, de Paule Fougère (éditions Buchet/Chastel), est un hommage aux grands maîtres de la pharmacie dont les portraits ornent la salle des actes de l’Académie nationale de pharmacie. Fréquemment indisponible dans la dernière édition, il est intéressant de se procurer la toute première édition de 1956. Paule Fougère est également l’auteur d’Un pharmacien raconte.
– Histoire de la pharmacie à travers les âges, de Louis Reutter de Rosemont (éd. J. Peyronnet, Paris, 1931-32).
– Histoire illustrée de la pharmacie, de Patrice Boussel (Guy Le Prat, Paris, 1949).
– Histoire de la pharmacie ou 7 000 ans pour soigner l’homme, de Patrice Boussel et Henri Bonnemain (éd. de la Porte Verte, 1977).
– Petite histoire de la pharmacie, de Maurice Percheron, Madeleine Le Roux (Avignon, Aubanel, 1955).
– Histoire de la pharmacie. Origines – Moyen Age – temps modernes, de Léon André-Pontier, (éditions Doin, Paris, 1900).
– Pharmacie et médicament en Méditerranée occidentale (XIIe-XVIe siècles), de Jean-Pierre Bénézet, préface de Jean Flahaut (éditions Honoré Champion, 1999).
– Etat de la pharmacie en France, avant la loi du 21 germinal an XI. Etude sur une ancienne corporation de marchands de Mantes, de Grave (L’Auteur, 1879, in-octavo, 213 pp.).
– Sciences, médecine, pharmacie de la Révolution à l’Empire, de Pierre Huard (éditions Roger Dacosta, 1970).
– La pharmacie thérapeutique au XVIIIe siècle, d’Albert Couvreur (chez Vigot Frères, Paris, 1953, deux tomes).
– Histoire de la pharmacie et de l’industrie chimique, de Patrice Boussel, Henri Bonnemain et Frank Bové (Lausanne, 1990).
– Histoire des laboratoires pharmaceutiques en France et de leurs médicaments, d’Alexandre Blondeau (Le Cherche Midi Editeur, deux volumes, 1992 et 1994).
– Cinq siècles de pharmacie hospitalière, ouvrage collectif (éditions Hervas, 1999).
– Chirurgiens et apothicaires, Histoire des rapports entre ces deux professions en France, avant la loi du 21 germinal an XI, de Claudie Mathieu (Imprimerie Lebois, 1951).
Les manuels de pharmacie
– Eléments de pharmacie théorique et pratique, d’Antoine Baumé (chez Samson, Paris, 1784).
– Eléments de pharmacie, de F. Carbonell (Méquignon, Paris, an IX, 1801).
– Principes élémentaires de pharmacie, de J.-P. Godefroy (Tillard Frères Libraires, 1826).
– L’officine ou répertoire général de pharmacie pratique (éditions Dorvault, 1844).
– Traité de pharmacie théorique et pratique, de Julien-Joseph Virey (édition Rémont, Paris, 1811, deux volumes).
– Cours élémentaire théorique et pratique de Pharmacie-Chimique ou Manuel du Pharmacien-Chimiste, de Simon Morelot (chez Poignée, Paris, an XI, 1803).
– Cours d’étude pharmaceutique, d’Edme Jean Baptiste Bouillon-Lagrange (H.-J. Jansen, Paris, 1795).
– Cours de chimie élémentaire, d’A. Bouchardat (chez Germer Baillère, Paris, 1835).
– Codex, Pharmacopée française (reproduction de la pharmacopée éditée en 1837, Groupe Liaisons).
– Les champignons de France, de F.S. Cordier (reproduction de l’ouvrage publié en 1870, Groupe Liaisons).
Les ouvrages régionalistes
– Etudes historiques sur la pharmacie en Bourgogne avant 1803, d’Auguste Baudot (éd. JPM). Ce livre revêt un intérêt tout particulier car la pharmacie bourguignonne est très ancienne.
– Contribution à l’histoire de la pharmacie en Champagne, de Solange Pinsolle (La Garenne, Imprimerie, SNIT, 1937).
– Contribution à l’histoire de la pharmacie à Beauvais des origines au début du XXe siècle, de Gilbert Froment (Cahors, Imprimerie Coueslant, 1953).
– Contribution à l’histoire de la pharmacie de Soissons (des origines à 1803), de J. Cordonnier (Cahors, Imprimerie Coueslant, 1955).
– Notice sur les apothicaires, les pharmaciens et la société de pharmacie d’Anvers, de Sergysels (éditions Antwerpen, 1927).
– La Pharmacie en Poitou jusqu’à l’an XI, de P. Rambaud (début XXe siècle).
– Mémoires d’un apothicaire sur la guerre d’Espagne, pendant les années 1808 à 1814, de Sébastien Blaze (Les Pharmaciens bibliophiles, 1934).
– Produits et spécialités pharmaceutiques, catalogue des prix courants à Marseille, Paris, Bagnolet (vers 1910).
Les beaux livres modernes
– La France des pharmacies anciennes, de Christophe Lefébure (éd. Privat). Ce livre récent, magnifiquement illustré et commenté, s’inscrit dans une dynamique régionaliste. Christophe Lefébure fait le tour de France des pharmacies anciennes et le résultat est remarquable. Actuellement indisponible en librairie (une nouvelle réédition est prévue octobre 2004).
– Les pots de pharmacie, Rouen et la Normandie, la Picardie et la Bretagne (Dacosta), d’Henri-Pierre Fourest (Les Editions Roger, Paris, 1982).
– La Santé s’affiche, de Marine Robert-Sterkendries (Thérabel Pharma, Bruxelles, 1996).
– Les plantes médicinales, vertus et traditions, de Catherine Munier (éd. Privat, 2002).
Deux dates à retenir pour les bibliophiles
– Salon du livre et des papiers anciens
Du 13 au 23 février 2004, comme chaque année, près de 200 professionnels venus de toute la France exposent à l’Espace Champerret, à Paris, une multitude de documents anciens de toutes sortes : livres, presse, cartes postales, manuscrits, réclames, gravures, affiches, objets cartonnés, photos…
– La foire du livre ancien
Du 13 mai au 16 mai 2004 à Paris, à la Maison de la Mutualité, se tiendra la 16e Foire internationale du livre ancien.
De 75 euros à 15 000 euros…
Les prix des ouvrages anciens varient bien sûr en fonction de leur rareté ! A prendre en compte également, l’état général de l’ouvrage, la qualité de la reliure et du papier utilisé, qui sont fondamentaux pour définir sa valeur intrinsèque.
Pour des exemplaires complets et en bon état d’usage, les prix pratiqués par les professionnels aujourd’hui permettent à chacun, quelle que soit sa bourse, de pouvoir s’offrir un exemplaire moderne d’un beau livre de pharmacie.
Par exemple, on peut trouver l’« Histoire de la pharmacie en France des origines à nos jours », écrit par Maurice Bouvet, pour environ 75 euros. Pour une édition originale des « Eléments de pharmacie et de chimie », écrit par Antoine Baumé en 1784, il faut compter environ 300 à 400 euros et… près de 15 000 euros pour une édition du XVIe de Dioscoride.
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