- Accueil ›
- Thérapeutique ›
- Médicaments ›
- Recherche et innovation ›
- Covid-19 : le ministère de la Santé fait le pari du molnupiravir
Covid-19 : le ministère de la Santé fait le pari du molnupiravir
Pour enrichir l’arsenal thérapeutique contre le Covid-19, la France attend 50 000 doses de molnupiravir pour « les derniers jours de novembre ou les premiers jours de décembre, c’est-à-dire dès que les traitements sortiront des chaines de production », a annoncé Olivier Véran ce 26 octobre devant la commission des affaires sociales et la commission des lois du Sénat dans le cadre du projet de loi portant diverses mesures de vigilance sanitaire. La France a donc dégainé très vite son carnet de commande puisque le médicament n’est pas autorisé en Europe et l’Agence européenne du médicament (EMA) vient seulement de commencer son examen continu (rolling review) dans le traitement du Covid-19, a-t-elle annoncé ce 25 octobre. Cette première livraison permettrait de traiter 5 000 patients.
Qu’est-ce que le molnupiravir ? Un analogue ribonucléosidique qui, utilisé de de façon précoce, donnerait des résultats prometteurs chez des patients à risque de forme grave et symptomatiques du Covid-19, avec l’avantage d’être administré par voie orale (deux doses par jour pendant 5 jours) en ambulatoire. Il réduirait ainsi de moitié le risque d’hospitalisation et de décès par Covid-19 (lire en détails ici) par rapport au placebo. Reste que pour l’instant, les premières données diffusées sont celles du laboratoire MSD par communiqué de presse, sur une étude menée sur près de 400 patients ayant reçu l’antiviral.
« Nous aurons également dans les semaines qui suivront ou dans les mois qui suivront de nouveaux traitements par anticorps monoclonaux […], a complété le ministre. Ces traitements se renforcent encore et deviennent de plus en plus efficaces, et le cocktail des deux chez des gens qui sont à risque de faire des formes graves pourrait réduire très fortement ce risque. »
« Vaccination + traitement antiviral + anticorps monoclonaux = impact sanitaire bien moindre, et ça nous mettrait à l’abri en cas de vague épidémique liée à un nouveau variant dont on ignore encore les dégâts qu’il pourrait provoquer dans notre pays », a résumé Olivier Véran.
- Miorel et génériques : contraception obligatoire pour tous
- Quétiapine : vers la dispensation à l’unité et des préparations magistrales
- Médicaments à base de pseudoéphédrine : un document obligatoire à remettre aux patients
- 3 000 patients bénéficieront de Wegovy gratuitement
- Ryeqo : traitement de l’endométriose en 5 points clés
- Quétiapine en rupture de stock : comment adapter la prise en charge des patients ?
- Les médecins étrangers veulent un contrat pérenne
- Ménopause : qu’attendre des traitements laser contre la sécheresse vaginale ?
- Nature Care, gamme naturelle pour le soin des plaies
- Pharmaciens et IA : l’ère du professionnel augmenté