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Climodiène : un THS actif sur le bilan lipidique

Publié le 25 janvier 2003
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ESTRADIOL, DIENOGEST

Climodiène associe un estrogène, le valérate d’estradiol, et un progestatif original, le dienogest.

Ce dernier est un estrane doté d’un substitut cyanométhyl en C17-alpha. Il a les propriétés des 19-norprogestatifs : biodisponibilité élevée, demi-vie brève (6,5 à 12 heures), activité progestatives puissante sur l’endomètre, bon contrôle du cycle, et celles des dérivés de l’hydroxyprogestérone : faible action antigonadotrope, activité antiandrogénique, absence d’activité minéralocorticoïde ou glucocorticoïde, légère activité antiestrogène et bonne tolérance. Après absorption orale, le dienogest est métabolisé dans le foie en produits inactifs.

Sa fraction libre dans l’organisme représente environ 10 % de la concentration totale, soit bien plus que pour les autres progestatifs.

Une étude multicentrique randomisée en double aveugle a comparé ce traitement hormonal substitutif de la ménopause continu, sans règles, à l’association d’estradiol et d’acétate de noréthistérone (Kliogest).

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Plus d’un demi-millier de patientes âgées de plus de 65 ans, ménopausées, avec une aménorrhée d’au moins un an et ayant des symptômes climatériques ont été suivies pendant 12 mois. Cette étude a été prolongée « en ouvert » sur 3 ans et étendue à plus de 1 500 patientes.

Les deux spécialités sont d’une efficacité et d’une sécurité comparables. Cette administration de Climodiène « en ouvert » a aussi montré qu’il réduit le taux de cholestérol et de LDL-cholestérol au bout de 12 mois de traitement (mais cet effet n’est pas spécifique de cette association).

Climodiène n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu par rapport au comparateur (ASMR V).

Voir Le Moniteur n° 2473 du 18.01.2003.