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Publié le 13 septembre 2008
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CORINNE BEAUVAIS, Ozoir-la-Ferrière (Seine-et-Marne)

Je n’en vois pas l’intérêt. Nous avons déjà beaucoup à faire avec le premier Répertoire des génériques, et je ne suis pas convaincue que cela génère des économies supplémentaires importantes. Avec les équivalents thérapeutiques, on sort du domaine des génériques et je crains que ce nouveau concept perturbe les patients. Le discours à tenir ne sera pas aussi simple qu’avec les génériques (même DC, même dosage). Les patients risquent d’être noyés lors de la présentation de nouvelles formules. Cela va demander plus d’effort et de temps.

SYLVIE DUFOUR, Lille (Nord)

Nous ne sommes pas chauds à l’idée de substituer demain des princeps par des équivalents thérapeutiques, même s’il y a à la clef des économies pour le patient et la collectivité. Cette substitution comporte, à mon sens, plus de risques sur le plan pharmacologique. Les laboratoires veulent élargir le champ de la substitution mais je n’ai pas le sentiment que celle-ci plafonne à l’intérieur du Répertoire. Sur mon secteur, les médecins jouent le jeu à fond, au point que certains de mes princeps se périment. Je ne vois pas l’intérêt de créer un répertoire de plus.

LAURENT DEVRILLE, Saint-Cloud (Hauts-de-Seine)

Outre de nouvelles économies, un droit de substitution étendu aux équivalents thérapeutiques permettrait certainement de faire grimper le taux de substitution et d’obtenir des remises supplémentaires en accédant à d’autres molécules, ce qui ne peut être qu’un bon point en ce moment pour l’économie de l’officine. Il faut en revanche garder le terme de générique au comptoir. En utiliser un nouveau ne ferait qu’entraîner des confusions et compliquer le travail.

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