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Cannabis thérapeutique : déjà 1 an, et après ?
Le 26 mars 2021, le premier patient français bénéficiait du cannabis à usage médical, marquant le début d’une expérimentation menée par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) avec pour enjeu la possible généralisation de l’accès à cette thérapeutique. Un an après, l’agence dresse un bilan de la participation à cette expérimentation et annonce les prochaines étapes.
L’ANSM a prévu d’inclure, sur une période de 2 ans, 3 000 patients traités pour des douleurs neuropathiques réfractaires aux thérapies accessibles, pour certaines formes d’épilepsie pharmacorésistantes, pour certains symptômes rebelles en oncologie, pour une spasticité douloureuse de la sclérose en plaques ou des autres pathologies du système nerveux central, et enfin en situations palliatives.
D’ores et déjà, 1 500 patients ont été inclus accompagnés par 1 522 professionnels de santé participant à l’expérimentation dont 521 pharmaciens d’officine. Si les académies de médecine et de pharmacie ont récemment exprimé leur désaccord avec les modalités de l’expérimentation en cours, l’ANSM poursuit son travail pour optimiser l’inclusion des patients et la participation de professionnels de santé.
Dans les prochains mois, de nouvelles étapes sont prévues afin d’anticiper une possible généralisation du cannabis médical en France. Ainsi, le comité technique temporaire de suivi de l’expérimentation auditionnera patients et sociétés savantes sur les indications retenues pour ce traitement, une commission travaille sur la production et la culture du cannabis à des fins thérapeutiques en France, enfin le comité scientifique étudie le profil de sécurité de ce produit. Toutes ces données permettront de constituer le rapport d’évaluation de l’expérimentation qui sera remis le 26 septembre 2022, soit 6 mois avant la fin de l’expérimentation, par le ministre de la Santé au Parlement.
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