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Ranibizumab (Lucentis) : la substitution par les pharmaciens autorisée
Un arrêté publié au Journal officiel du 3 novembre 2024 inscrit le ranibizumab sur la liste des groupes biologiques similaires pouvant être substitués par le pharmacien d’officine. Il s’ajoute au filgrastim (Neupogen) et au pegfilgrastim (Neulasta) que les pharmaciens sont déjà autorisés à substituer. Le médicament biologique de référence du groupe ranibizumab est Lucentis, et les biosimilaires sont Ranivisio, Byooviz, Rimmyrah (récemment commercialisé) et Ximluci (non encore remboursé et non commercialisé).
En septembre dernier, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a émis un avis favorable à la substitution du ranibizumab mais aussi de l’aflibercept (Eylea), autre solution pour injection intravitréenne indiquée dans le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) qui ne figure pas dans l’arrêté et dont le seul biosimilaire inscrit sur la liste de référence, Yesafili, n’est pour l’instant pas disponible.
Les conditions de substitution
Le texte précise plusieurs nouvelles conditions qui doivent être remplies pour que la substitution par un biosimilaire puisse se faire à l’officine :
– le prescripteur informe le patient de la possibilité de substitution par le pharmacien du médicament prescrit ;
– le pharmacien avise le patient de la substitution et lui délivre toutes les informations utiles associées ;
– le pharmacien assure la continuité de la dispensation du même médicament lors des dispensations suivantes.
Comme précédemment avec le filgrastim et le pegfilgrastim, le pharmacien reste tenu de procéder à l’enregistrement du nom du médicament substitué et de son numéro de lot, et doit informer le prescripteur du médicament dispensé.
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