Quelle place pour le tériparatide dans la prise en charge de l’ostéoporose ?

© Getty Images

Mieux délivrer Réservé aux abonnés

Quelle place pour le tériparatide dans la prise en charge de l’ostéoporose ?

Publié le 9 février 2025
Par Marianne Maugez
Mettre en favori
Caractérisée par une diminution de la masse osseuse et une altération de l'architecture de l'os, l'ostéoporose est à l'origine de fractures avec un retentissement important sur la qualité de vie. Aux côtés des bisphosphonates et du raloxifène, le tériparatide, biomédicament injectable, peut-être utile chez certains patients.

La prise en charge de l’ostéoporose, qui a pour but de prévenir la survenue de fractures, associe mesures hygiénodiététiques (sevrage tabagique, adaptation de l’alimentation pour corriger une éventuelle carence en calcium et/ou vitamine D, exercice physique adapté, prévention des chutes) et traitement médicamenteux. Selon la Haute Autorité de santé (HAS), le tériparatide fait partie des médicaments pouvant être utilisés en première intention.

À la différence des autres classes thérapeutiques citées dans les recommandations (bisphosphonates, raloxifène et romosozumab en milieu hospitalier), le tériparatide, qui représente la séquence active de la parathormone humaine endogène, est indiqué uniquement chez les patients ayant des antécédents d’au moins deux fractures vertébrales. En respectant cette condition, il est pris en charge par l’Assurance maladie dans le traitement de l’ostéoporose sous plusieurs formes : postménopausique avérée, présente chez l’homme ou cortisonique en cas de corticothérapie au long cours par voie générale. Qu’il s’agisse du médicament de référence Forsteo ou des biosimilaires (Livogiva, Movymia, Sondelbay, Terrosa), le tériparatide s’administre par voie sous-cutanée, à raison d’une injection journalière au niveau de la cuisse ou de l’abdomen.

Source : Bon usage des médicaments de l’ostéoporose, Haute Autorité de santé, janvier 2023.

Publicité