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Prise de tête générique

Publié le 20 janvier 2020
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Concernant les génériques et les substitutions, je ne sais plus vraiment qui croire. Certains médecins insistent auprès des patients pour qu’ils aient d’office le « non substituable », parce que « c’est mieux pour vous », une histoire d’excipient, m’a raconté un patient… À côté de ça, on nous dit que c’est exactement pareil. Si on n’avait jamais parlé de ça, en imposant le générique dès le début, en serait-on là ? Existe-t-il une différence préjudiciable pour le patient qui justifie la mention « non substituable ? » Pour celles et ceux qui ont fait des allergies, je peux comprendre, mais en dehors de ces cas ?

Hervé, préparateur à Nice (06)

Porphyre répond

C’est une question récurrente. Modifier l’équilibre d’un médicament à marge thérapeutique étroite ou donner un excipient à une personne allergique sont préjudiciables et sont d’ailleurs exclus de la substitution en 2020. La prescription en DCI est la solution mais qu’en est-il des différentes boîtes et formes ou couleurs de comprimés ? Quel est le poids de la relation entre un patient et son médecin ? Qu’est-ce qui fait qu’une personne dort mieux avec la gélule rouge qu’avec la bleue ? La substitution chez un malade chronique qui a ses médicaments depuis longtemps mérite toute votre vigilance…

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