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Comment délivrer ?
– Liste I.
– Remb. SS à 100 %.
– Prescription initiale hospitalière (PIH) annuelle.
– Renouvellement de la PIH possible par tout médecin pendant un an.
– A chaque délivrance, présentation de la PIH en cours et de l’éventuelle ordonnance de renouvellement.
– Vérifier que la PIH date de moins d’un an et que le prescripteur est expérimenté dans la prise en charge de l’infection par le VIH.
– Mentionner sur la PIH et l’ordonnance de renouvellement la quantité délivrée, la date de dispensation et le numéro d’ordonnancier. Apposer le cachet de l’officine.
A savoir au comptoir
– Indication
Adultes infectés par le VIH-1 et ayant échoué à plus d’un traitement comportant un inhibiteur de protéase, en coadministration avec de faibles doses de ritonavir et en association avec d’autres médicaments antirétroviraux.
– Posologie
– 600 mg de darunavir deux fois par jour, coadministrés avec 100 mg de ritonavir deux fois par jour.
– Pas d’adaptation de la posologie chez l’insuffisant rénal. Prudence en cas d’insuffisance hépatique légère à modérée.
– Grossesse et allaitement
– Utilisation chez la femme enceinte uniquement en cas d’absolue nécessité.
– Allaitement déconseillé afin d’éviter la transmission postnatale du virus.
– Interactions
– Association contre-indiquée avec la rifampicine et le millepertuis (Hypericum perforatum) : réduction importante de la concentration plasmatique de darunavir.
– Association contre-indiquée avec amiodarone, bépridil, quinidine, flécaïnide, propafénone, cisapride, pimozide, triazolam, simvastatine, lovastatine ou dérivés de l’ergot de seigle : inhibition de leur métabolisme, d’où un risque de troubles du rythme, sédation prolongée, dépression respiratoire, rhabdomyolyse ou de syndrome de Raynaud.
– Association déconseillée avec le lopinavir ou le saquinavir, les antiépileptiques, le voriconazole, les glucocorticoïdes.
– Contre-indications
Insuffisance hépatique sévère (score de Child-Pugh C).
Dites-le au patient
Le traitement ne prévient pas le risque de transmission sexuelle ou sanguine du virus et les précautions appropriées doivent être maintenues. Insister sur l’importance des prises régulières de darunavir pour optimiser l’efficacité du traitement.
– Modalités d’administration
– Deux prises par jour, matin et soir, au moment des repas.
– En cas d’oubli d’une prise dans les 6 heures suivant l’heure de prise habituelle, prendre le traitement dès que possible. Si le délai est supérieur à 6 heures, ne pas prendre la dose oubliée et poursuivre le schéma thérapeutique habituel.
– Toute automédication doit faire l’objet d’une concertation entre le pharmacien ou le prescripteur et le patient.
– Conservation
A température ambiante (< 25 °C).
– Effets indésirables
– Maux de tête (conseiller la prise de paracétamol).
– Diarrhées, nausées ou vomissements (en faire part au médecin en vue d’un traitement adapté).
– Sensations de vertiges : ne pas conduire et éviter les activités qui exigent de la vigilance jusqu’à ce qu’on ait la certitude que Prezista n’entraîne pas ces effets chez le patient.
– Prévenir le médecin en cas d’apparition de gêne ou de douleurs au niveau des articulations.
– Des éruptions cutanées peuvent survenir lors de la prise du traitement. Elles disparaissent souvent spontanément, sans qu’aucune interruption de traitement ne soit nécessaire.
– Possibilité d’hémorragies plus importantes chez l’hémophile.
– Surveillance accrue de la glycémie chez le diabétique.
– Surveillance spécifique
– Etat général (fièvre, poids, infection).
– Fonction hépatique avant l’instauration du traitement, puis aux semaines 2, 4 et 8, puis toutes les 8 à 12 semaines de traitement.
– Paramètres biologiques : surveillance régulière de la NFS, des lymphocytes T CD4+, de la charge virale, du bilan lipidique (triglycérides, cholestérol).
FICHE TECHNIQUE
Darunavir 300 mg pour un comprimé pelliculé orangé. Flacon de 120 comprimés, 745,33 Û, AMM : 378 318.4.
Janssen-Cilag
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