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OxyContin LP oxycodone
PLAN DE PRISE
– La posologie journalière initiale d’OxyContin LP est généralement de 20 mg. Elle est répartie en deux prises, le plus souvent équivalentes, espacées de 12 heures. 10 mg d’oxycodone per os correspondent à 20 mg de morphine per os.
– Chez la personne âgée, l’insuffisant hépatique ou rénal léger à modéré, il n’y a pas d’adaptation particulière à l’initiation du traitement (10 mg toutes les 12 heures).
– La titration, c’est-à-dire la recherche de la dose de chlorhydrate d’oxycodone optimale pour calmer les douleurs d’un patient, s’effectue quotidiennement en début de traitement. En cas de posologie journalière insuffisante, celle-ci peut être augmentée de 25 à 50%.
– Il n’y a pas de posologie maximale tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.
INDICATIONS
Réservé à l’adulte de plus de 18 ans, OxyContin LP est un antalgique opioïde de niveau 3 indiqué dans le traitement symptomatique des douleurs d’origine cancéreuse, intenses ou rebelles aux antalgiques de niveau plus faible.
CONSEILS AU PATIENT
MODALITÉS DE PRISE
– Les comprimés doivent être avalés intacts, sans être croqués, ni mâchés.
– Afin d’éviter tout syndrome de sevrage à l’arrêt d’un traitement prolongé, les posologies sont diminuées progressivement.
EFFETS INDÉSIRABLES
– La somnolence, la confusion, les nausées et vomissements sont transitoires. Ces effets prévisibles peuvent être anticipés afin d’optimiser le traitement.
Le risque de somnolence doit faire recommander au patient de redoubler de prudence s’il conduit.
– La constipation doit impérativement faire l’objet d’une prise en charge thérapeutique associée au respect des règles hygiénodiététiques habituelles.
– Le risque de rétention urinaire est majoré en cas de pathologie urétroprostatique.
– Recommander au patient de se lever lentement afin de diminuer les risques d’hypotension orthostatique.
– S’il est alité, lui conseiller, comme avec tous les morphiniques, de se tourner dans le lit, de tousser et de faire des exercices de respiration profonde toutes les deux heures afin de prévenir l’atélectasie, c’est-à-dire l’affaissement des alvéoles pulmonaires qui se vident d’air et se rétractent.
SUIVI THÉRAPEUTIQUE
– L’efficacité et la tolérance du traitement par l’oxycodone sont appréciées régulièrement grâce aux interrogatoires du patient et/ou grâce à l’emploi d’une échelle visuelle analogique.
– Recherche et prise en charge de toute constipation ou d’un syndrome occlusif.
– Recherche d’une somnolence, signe précoce d’une dépression respiratoire en cas de surdosage.
– Chez l’insuffisant hépatique, la surveillance clinique doit être accrue.
– Surveillance néonatale pour prévenir les risques de dépression respiratoire ou de sevrage chez le nouveau-né si l’oxycodone est administré en fin de grossesse.
CONTRE-INDICATIONS
– Avant 18 ans.
– Insuffisance respiratoire décompensée.
– Insuffisance hépatocellulaire sévère.
– Galactosémie congénitale, syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou déficit en lactase.
– Association aux agonistes-antagonistes morphiniques.
GROSSESSE et allaitement
– L’utilisation est déconseillée lors de la grossesse.
– OxyContin est contre-indiqué pendant l’allaitement.
INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
– L’association du chlorhydrate d’oxycodone aux agonistes-antagonistes de la morphine (buprénorphine, nalbuphine, pentazocine) est contre-indiquée car un syndrome de sevrage pourrait survenir.
– La prise d’alcool est fortement déconseillée durant le traitement, majorant la sédation.
– La prise concomitante d’antidépresseurs tricycliques augmente le risque de survenue de confusion et de constipation.
– Tous les dépresseurs du système nerveux central risquent de majorer la dépression centrale induite par l’oxycodone.
FICHE TECHNIQUE
Chlorhydrate d’oxycodone à 10, 20, 40 et 80 mg par comprimé à libération prolongée.
Boîtes de 28 comprimés.
Laboratoires Belamont : 01 55 38 92 30.
RÈGLES DE DÉLIVRANCE
STUPÉFIANT, REMB. SS à 65 %
– Prescription sur ordonnance sécurisée (répondant aux spécifications fixées par l’arrêté du 31 mars 1999) limitée à 28 jours.
DÉLIVRANCE
– Reporter sur l’ordonnance sécurisée le cachet de l’officine, le numéro d’inscription à l’ordonnancier, les date d’exécution et quantité délivrée.
– Pour être exécutée dans sa totalité, la prescription doit être présentée dans les 24 heures suivant sa rédaction. Passé ce délai, seule la fraction correspondant à la durée de prescription restant à courir est délivrée.
– Remettre l’original de l’ordonnance sécurisée au patient. Un duplicata est joint à la feuille de remboursement.
– Conserver une copie de l’ordonnance pendant trois ans (classement alphabétique par nom de prescripteur puis chronologiquement).
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