- Accueil ›
- Thérapeutique ›
- Médicaments ›
- Mieux délivrer ›
- L’angine de Madame Goodtime
Conseils complémentaires
– Bien s’hydrater pour lubrifier les muqueuses et éviter une déshydratation en cas de fièvre.
– Eviter le tabac, actif et passif, et les atmosphères enfumées.
– Privilégier les aliments liquides et mous mieux tolérés.
– Pour limiter les risques de contagion, se laver fréquemment les mains, éviter les contacts rapprochés… Madame Goodtime ne sera plus contagieuse 24 à 48 heures après le début de l’antibiothérapie.
Publicité
A proposer aussi…
en fonction du contexte, du patient et de ses plaintes.
Pour éviter les troubles digestifs liés à la prise d’antibiotiques : Si la patiente a déjà connu un épisode de diarrhées sous antibiotiques, proposer des probiotiques (bactéries vivantes qui exercent un effet potentiellement bénéfique sur la santé). Toutes les souches peuvent être utilisées en prévention pendant toute la durée du traitement. Les plus étudiés sont les Lactobacillus (Lactibiane…) et Saccharomyces boulardii (Ultra-levure…).
Si la patiente est sujette aux mycoses vaginales : La prise de probiotiques ou de prébiotiques (nutriments qui favorisent le développement et le maintient des populations probiotiques) par voie vaginale (Gynophilus, Mycoress, Saforelle Medigyne, Hydralin Flora…) ou par voie orale (Femibion flore intime, Orogyn…) au cours du traitement peut être utile.
Pour soulager la douleur : Des pastilles à sucer en complément du spray peuvent être proposées (Oropolis, Gelovox, Vox Lysopaïne, bonbons au miel…), en attendant que l’antibiotique fasse effet. De même, des pastilles contenant un anesthésique local (lidocaïne, tétracaïne…) peuvent être conseillées. Attention au risque de fausse route, ne pas prendre les pastilles avant un repas. Le flurbiprofène (Strefen) en pastilles est efficace en cas de douleur intense. Mais cet AINS ne doit cependant pas être proposé en cas d’angine bactérienne (risque d’extension de l’infection) et de contre-indications aux AINS.
Pour décongestionner la gorge : L’alpha-amylase, enzyme à visée anti-inflammatoire, disponible en sirop et comprimés (Maxilase, Drill alfa-amylase…) a une activité modeste.
Pour la convalescence : Les plantes adaptogènes (ginseng, éleuthérocoque, rhodiole…) augmentent les capacités de résistance de l’organisme. La propolis et la gelée royale, aux vertues tonifiantes, peuvent également être proposées chez les personnes qui ne présentent pas d’allergie aux produits de la ruche ni aux piqûres d’abeilles.
Publicité
Publicité
- Tramadol et codéine : les points clés de l’ordonnance numérique sécurisée
- Analogues du GLP-1 : le conseil constitutionnel impose au médecin d’informer de la non-prise en charge
- Petit récap des nouvelles règles sur le tramadol et la codéine au 1er mars 2025
- Rupture de stock de Iopidine : par quoi le remplacer ?
- Quétiapine : pas de retour à la normale avant l’automne
- [VIDÉO] Arielle Bonnefoy : « Le DPC est encore trop méconnu chez les préparateurs »
- [VIDÉO] Le service de livraison en ligne : « Ma pharmacie en France » disponible dès juin
- [VIDÉO] Négociations, augmentations, ancienneté… Tout savoir sur les salaires à l’officine
- [VIDÉO] 3 questions à Patrice Marteil, responsable des partenariats Interfimo
- [VIDÉO] Quand vas-tu mettre des paillettes dans ma trésorerie, toi le comptable ?
Sur le même sujet…

