Injection de ceftriaxone par voie SC : finalement possible (sous conditions)

© Ceftriaxone, Rocéphine, ANSM, EMA, voie SC, voie IM, Voie IV, sous-cutané, intra-veineuse, intra-musculaire, injection, antibiotique - JodiJacobson/iStock

Injection de ceftriaxone par voie SC : finalement possible (sous conditions)

Publié le 14 novembre 2019
Par Anne-Hélène Collin
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Un pas en arrière. Après avoir rappelé que l’administration par voie sous-cutanée de la ceftriaxone (Rocéphine et génériques) était non conforme et ne devait plus être utilisée (voir notre actualité du 22 octobre), l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) précise aujourd’hui que « dans certaines situations, le clinicien peut juger indispensable l’administration de la ceftriaxone par voie sous-cutanée au regard du rapport bénéfice/risque pour son patient et sous réserve d’en informer ce dernier ou sa famille. » Sans plus de précisions sur les conditions pour l’instant. L’injection SC d’antibiotiques peut provoquer des réactions au site d’injection de type érythème, des rashs, des douleurs, des œdèmes ou dans de rares cas, des nécroses.

Par ailleurs, la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF) et la Société française de gériatrie et gérontologie (SFGG) mènent actuellement une étude pour recueillir les données pharmacocinétiques et de tolérance de certains antibiotiques, dont la ceftriaxone, administrés par voie sous-cutanée versus voie intraveineuse. De quoi peut-être obtenir un avis tranché sur cette question.

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