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REPÉRER LES SITUATIONS À RISQUE
• Quatre profils
– Les personnes âgées souffrant de plusieurs pathologies chroniques.
– Les adolescents qui manquent d’informations sur le bon usage du médicament.
– Les adultes hyperactifs qui ne prennent pas le temps de se soigner.
– Les personnes souffrant de troubles de l’audition, de la vision, d’un handicap physique, de solitude, de maladie d’Alzheimer, de dépression…
• Six cas
– La survenue d’effets indésirables gênants.
– Un traitement impliquant un changement d’habitudes (régime, lever précoce…).
– Un échec thérapeutique antérieur.
– Un intérêt du traitement mal compris.
– Les prises multiples ou les schémas complexes.
– Les formes galéniques et/ou les emballages inadaptés à la vie quotidienne.
DÉCELER LA NON-OBSERVANCE
Deux situations à risque peuvent être identifiées :
– les retours de médicaments non utilisés, le refus du patient de prendre certaines boîtes arguant qu’il lui en reste, une demande régulière d’avance de médicaments ;
– une modification exceptionnelle dans la vie du patient (hospitalisation d’un proche, déplacement, vacances…).
• Ne pas hésiter à contacter le médecin en cas de soupçon : il peut exister des alternatives au traitement prescrit ou une réévaluation de la prescription.
FACILITER L’OBSERVANCE
• Compléter les explications du médecin en décrivant clairement l’objectif du traitement et les résultats attendus.
• Expliquer le bon usage de chaque médicament en montrant les boîtes au patient. Utiliser des modèles de démonstration pour les formes complexes (formes inhalées, collyres).
• Noter lisiblement les posologies (ou éditer des étiquettes à coller sur les boîtes) ainsi que le mode d’emploi et les horaires précis des prises. Pour des traitements complexes ou longs, proposer un pilulier hebdomadaire ou journalier rempli par une infirmière ou un proche.
• S’assurer de la bonne compréhension du patient en lui faisant répéter le mode d’emploi de son traitement.
• Prévenir de la survenue d’éventuels effets secondaires. Proposer des solutions permettant de les atténuer.
• En cas de prescription d’antalgiques peu précise, établir un plan de prise afin d’éviter une surconsommation.
• En cas de substitution, vérifier que le client a bien compris l’équivalence. Retranscrire systématiquement sur tous les médicaments génériques le nom du princeps.
• Sensibiliser l’équipe en la formant aux techniques d’entretien dans le but de renforcer la confiance et l’empathie avec le patient et son entourage. Inciter les collaborateurs à remettre des documents d’aide au suivi des traitements.
• Lors des renouvellements, dialoguer sur l’efficacité du traitement, l’amélioration de l’état, la survenue d’éventuels effets secondaires et la facilité à suivre le traitement. Poser quelques questions utiles : « Combien de boîtes avez-vous en réserve ? », « Pourquoi ne vous reste-t-il plus de médicaments ? »…
À RETENIR
• Une mauvaise observance peut se manifester de différentes façons : absence de prise, erreurs de posologies ou d’utilisation d’une forme galénique trop complexe, confusion entre des médicaments…
• Ne jamais considérer un renouvellement comme automatique : engager le dialogue comme s’il s’agissait d’une primodispensation afin de valider le bon suivi du traitement.
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