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conseils aux patients
Lors de la première délivrance
– Recevoir le patient dans un espace de confidentialité.
– Proposer une explication de chacun des dispositifs prescrits, montrer et faire manipuler le lecteur de glycémie, les bandelettes, l’autopiqueur, les lancettes, et insister sur l’importance de l’autosurveillance glycémique.
– Rappeler la conservation des insulines au réfrigérateur avant la première utilisation puis à température ambiante. Proposer une pochette isotherme pour le transport des insulines.
Faciliter l’auto-injection d’insuline
Expliquer les gestes techniques à maîtriser concernant l’auto-injection d’insuline.
– Lavage des mains.
– Conservation de la même zone d’injection (ventre, cuisses, bras, fesses) pour chaque horaire en espaçant de 2 travers de doigts à chaque injection afin de diminuer le risque d’apparition de lipodystrophies.
– Eviter de masser le point d’injection et ne pas injecter dans des points de lipodystrophies (bosses, creux ou zones dures au niveau de la peau).
– Réaliser l’injection sous-cutanée perpendiculairement à la peau, au sommet d’un pli pincé entre le pouce et l’index ou en oblique à la base d’un pli cutané.
– Eviter d’injecter dans une région du corps risquant de subir une activité musculaire intense dans les heures suivantes.
– A la fin de l’injection, compter jusqu’à 10 avant de retirer l’aiguille et de l’éliminer dans le collecteur prévu à cet effet. Il est impératif de changer d’aiguille à chaque injection.
– Le coton et l’alcool ne sont pas indispensables à l’injection. Une peau propre suffit.
Lors des renouvellements d’ordonnance
– Prendre le temps d’écouter le patient.
– Si l’officine est équipée du matériel informatique adapté, éditer les courbes de glycémies du patient afin de rechercher d’éventuelles hypoglycémies ou des problèmes d’observance.
– Pour les adeptes de l’informatique, proposer un logiciel (disponible en pharmacie) permettant une exploitation des données glycémiques.
– Vérifier régulièrement le matériel d’autosurveillance (changement de pile, étalonnage, dysfonctionnements…).
– Vérifier qu’il existe un suivi ophtalmologique.
Gérer les effets indésirables
– L’automédication est à éviter.
– Encourager le patient à respecter scrupuleusement le calendrier des examens cliniques et biologiques établi par le médecin.
– Vérifier que le patient sait adapter les doses d’insulines en fonction des glycémies, de l’alimentation et de l’exercice physique, selon le protocole du médecin.
– Le patient doit toujours avoir sur lui de quoi se resucrer deux fois en cas d’hypoglycémie : sucre, brique de jus de fruits…
– Le glucagon se conserve au réfrigérateur. Conseiller au patient de vérifier régulièrement sa date de péremption, de former l’entourage du diabétique à son injection.
Respecter une hygiène de vie équilibrée
– Avoir une alimentation équilibrée et des repas à heures régulières. Les boissons alcoolisées sucrées sont à éviter de même qu’un excès de matières grasses.
– Les édulcorants sont autorisés et peuvent remplacer le sucre.
– Tout repas ou toute collation doit comporter idéalement des protides, des lipides et des glucides.
– Privilégier les glucides ayant un pouvoir hyperglycémiant le plus faible, en les consommant en quantité constante : lentilles, pois cassés, alternance haricots secs/pommes de terre, pâtes, riz, semoule, pois chiches et céréales. Le sucre est interdit en dehors des repas. Il est toléré pendant les repas en quantité limitée.
– Pratiquer une activité physique régulièrement : 30 minutes trois à quatre fois par semaine (marche à bonne allure, bicyclette, gymnastique, tennis, sports d’équipe…), sans oublier le jardinage, le bricolage…
– En cas de pratique de sport en solitaire, porter sur soi une carte de diabétique comportant les informations personnelles indispensables pour que l’on puisse être secouru, et prévenir l’entourage du lieu où se déroule cette activité ainsi que de sa durée.
– Ne pas négliger les infections (notamment urinaires, cutanées et des pieds) et consulter un médecin au moindre doute.
– Penser à renouveler la vaccination antigrippale tous les ans.
Prendre soin de ses pieds
– Les pieds doivent être inspectés chaque jour. Les ongles doivent être limés et ne pas être coupés trop court (en proscrivant l’utilisation d’objets tranchants…). Il est possible de poncer les zones d’hyperkératoses et d’appliquer une crème hydratante. Il est interdit de traiter soi-même durillons, cors et ampoules, et il faut éviter les pansements hydrocolloïdes.
– Préférer des chaussures larges et des chaussettes en matière naturelle, prohiber les talons hauts.
– Ne jamais marcher pieds nus.
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