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Comment délivrer les médicaments chers ?
Le contrôle renforcé des prescriptions de médicaments dont le prix unitaire toutes taxes comprises (TTC) est supérieur à 300 € est une obligation. Cette mesure a été mise en place par l’Assurance maladie en réponse à des trafics de plus en plus nombreux, portant notamment sur des chimiothérapies orales particulièrement onéreuses.
En pratique, si le pharmacien connaît le patient ou le prescripteur, ou s’il s’agit d’une ordonnance électronique, aucune démarche particulière n’est requise. Toutefois, il est impératif qu’il inscrive la mention « Délivrance sécurisée » sur l’ordonnance avant de la scanner dans son logiciel de facturation. Dans les autres situations, le pharmacien doit mener l’enquête afin de déterminer si la prescription est authentique ou frauduleuse. Pour cela, il utilise une grille de vérification proposée dans la brochure « Comment vérifier une ordonnance de médicaments onéreux » de l’Assurance maladie (bit.ly/4hQkHdZ)*, à laquelle s’ajoutent d’autres éléments comme éventuellement des documents médicaux disponibles sur Mon Espace santé, voire un appel ou un e-mail au prescripteur. Il est également possible d’utiliser le téléservice Alerte sécurisée aux fausses ordonnances (Asafo), disponible via Amelipro, pour vérifier si l’ordonnance a déjà été identifiée comme fausse. Si la prescription est frauduleuse, le pharmacien inscrit « Refus de délivrance » et transmet l’ordonnance à la caisse primaire d’assurance maladie. Si d’autres investigations sont nécessaires, il délivre le plus petit conditionnement possible et inscrit « Délivrance temporaire ».
Source : Assurance maladie
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