- Accueil ›
- Thérapeutique ›
- Médicaments ›
- Mieux délivrer ›
- Cannabis thérapeutique : mode d’emploi

Cannabis thérapeutique : mode d’emploi
Plus de sept mois après le début de l’expérimentation du cannabis thérapeutique en France, Michel Leroy, titulaire dans le 13e arrondissement à Paris, pharmacien volontaire, dresse les premiers enseignements positifs et négatifs de ce projet.
« Le rôle de la médecine est de combattre les maladies et de soulager les douleurs », a déclaré le ministre de la Santé, Olivier Véran, lors du lancement de l’expérimentation relative au cannabis médical, le 26 mars dernier. Alors qu’une évaluation des résultats menés auprès de 3 000 patients est attendue pour septembre 2023, Michel Leroy, pharmacien volontaire de l’expérimentation de l’usage thérapeutique du cannabis, montre son armoire à stupéfiants, composée de médicaments à base de cannabis sous forme d’huile pour la voie orale et de fleurs séchées (CBD et THC) pour l’inhalation après vaporisation. « Les patients commandent sur internet, auprès de plateformes étrangères dans des pays où le cannabis thérapeutique est légalisé, sans savoir combien il y a de THC ou de CBD dans les produits qu’ils consomment. Ils viennent ensuite chercher des conseils auprès de leur pharmacien. La différence, c’est que moi je sais exactement combien il y a de CBD et de THC dans les produits que je dispense », relate Michel Leroy, qui a déjà délivré à deux patients en fin de vie depuis mars dernier. Pour participer à ce projet, Michel Leroy a d’abord suivi une formation validante en e-learning et il rappelle que la dispensation et le renseignement du registre du suivi des patients par le pharmacien font l’objet d’une facturation à l’Assurance maladie. « Ça prend du temps, c’est mal payé, mais c’est dans l’intérêt du patient ! », conclut celui qui est également président d’un réseau de soins palliatifs en ville.
- Tramadol et codéine : les points clés de l’ordonnance numérique sécurisée
- Analogues du GLP-1 : le conseil constitutionnel impose au médecin d’informer de la non-prise en charge
- Petit récap des nouvelles règles sur le tramadol et la codéine au 1er mars 2025
- Rupture de stock de Iopidine : par quoi le remplacer ?
- Quétiapine : pas de retour à la normale avant l’automne
- Prophylaxie pré-exposition au VIH : dis, quand reviendra-t-elle ?
- Financement des officines : 4 solutions vertueuses… ou pas
- Prescriptions, consultations : les compétences des infirmiers sur le point de s’élargir
- Dispensation à l’unité : chassez-la par la porte, elle revient par la fenêtre
- Quelles populations sont actuellement à risque de développer un scorbut ?
![[VIDÉO] 3 questions à Patrice Marteil, responsable des partenariats Interfimo](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2025/03/interfimo-marteil-sans-680x320.png)
