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Cannabis à usage médical : on y voit de plus en plus clair
Les choses se précisent encore pour l’expérimentation du cannabis à visée thérapeutique. On connaissait déjà la date de début (au plus tard le 31 mars 2021, pour une durée de deux ans) et le nombre de patients inclus (3 000). Un arrêté du 16 octobre 2020 fixe les indications thérapeutiques ou situations cliniques dans lesquelles il sera utilisé : les douleurs neuropathiques réfractaires aux thérapies accessibles, médicamenteuses ou non ; certaines formes d’épilepsie pharmacorésistantes ; certains symptômes rebelles en oncologie liés au cancer ou au traitement anticancéreux ; les situations palliatives ; et la spasticité douloureuse de la sclérose en plaques ou des autres pathologies du système nerveux central. Dans ce cadre, les médicaments contenant du cannabis seront prescrits en cas de soulagement insuffisant ou d’une mauvaise tolérance des thérapeutiques (médicamenteuses ou non) disponibles.
Trois formes pharmaceutiques contenant du Δ-9-tétrahydrocannabinol (THC) et du cannabidiol (CBD) sont autorisées : pour inhalation par vaporisation, telle que des sommités fleuries séchées ou des granulés ; orale à base d’extraits solubilisés dans une matrice huileuse sous forme de capsules ou équivalente ; et orale ou sublinguale à base d’extraits solubilisés dans une matrice huileuse. Le dispositif de vaporisation des formes inhalées aura un statut de dispositif médical. Le cahier des charges fixe trois ratios de formulation : THC dominant (THC 20/CBD 1), équilibré (THC 1/CBD 1) et CBD dominant (THC 1/CBD 20). Ce sont des stupéfiants. Dans la foulée de cet arrêté, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a lancé un appel à candidatures pour les fournisseurs de cannabis médical. Les candidats à l’expérimentation ont jusqu’au 24 novembre pour soumettre leur dossier à l’agence.
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