Ryaltris 25 µg/600 µg/dose, spray contre la rhinite allergique

Indication remboursée

Traitement des symptômes nasaux modérés à sévères de la rhinite allergique, en deuxième intention, lorsqu’une monothérapie par antihistaminique ou par corticoïde intranasal n’est pas considérée comme suffisante.

Ryaltris est indiqué uniquement chez l’adulte et l’adolescent âgé de 12 ans et plus.

Mode d’action

L’olopatadine est un agent antiallergique/antihistaminique sélectif puissant qui exerce ses effets via plusieurs mécanismes d’action distincts. Il bloque in fine l’action de l’histamine, principal médiateur de la réponse allergique chez l’homme.

Le furoate de mométasone est un glucocorticoïde topique aux propriétés anti-inflammatoires. Il inhibe de façon importante la libération des leucotriènes par les leucocytes, ainsi que la production de cytokines et d’interleukines par les lymphocytes T CD4+.

Olopatadine et mométasone ont des effets synergiques sur l’amélioration des symptômes de la rhinite allergique.

Posologie

La posologie habituelle est de 2 pulvérisations dans chaque narine matin et soir. Avant la première administration, bien agiter le flacon et réaliser 6 pressions de la pompe, jusqu’à l’obtention d’une pulvérisation uniforme.

Contre-indications

Présence d’une infection localisée non traitée au niveau de la muqueuse nasale, par exemple un herpès.

Chirurgie nasale ou traumatisme nasal récent (effet inhibiteur des corticoïdes sur la cicatrisation des plaies). Ryaltris n’est pas recommandé en cas de perforation de la cloison nasale.

Hypersensibilité à l’un des composants. Le chlorure de benzalkonium peut provoquer une irritation ou un gonflement à l’intérieur du nez, surtout en cas d’utilisation prolongée.

Grossesse et allaitement

Ryaltris ne doit pas être employé pendant la grossesse, sauf si le bénéfice potentiel pour la mère justifie le risque potentiel pour elle-même, le fœtus ou le nouveau-né.

Arrêter l’allaitement ou le traitement, selon les bénéfices pour la femme et pour l’enfant.

Effets indésirables

Les effets indésirables le plus souvent rapportés sont une dysgueusie, une épistaxis et une gêne nasale.

Interactions médicamenteuses

Eviter l’association avec des inhibiteurs du CYP3A (cobicistat, antifongiques azolés, macrolides, etc.) : augmentation du risque d’effets indésirables systémiques.

L’emploi concomitant de corticoïdes administrés par voie nasale et d’autres corticoïdes inhalés peut augmenter le risque de signes ou de symptômes d’hypercorticisme et/ou de suppression de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien.

L’utilisation concomitante d’olopatadine en collyre ou d’autres médicaments antihistaminiques administrés par voie nasale, oculaire ou orale peut augmenter le risque d’effets indésirables antihistaminiques.

Eviter la prise d’alcool ou d’autres dépresseurs du système nerveux central.

Surveillance particulière

Examen régulier de la muqueuse nasale en cas d’utilisation pendant plusieurs mois ou plus, pour détecter une ulcération nasale ou une perforation de la cloison, ainsi qu’une infection par Candida albicans.  

Conservation

Le flacon doit être jeté quand le nombre de doses indiqué a été atteint ou au plus tard dans les 2 mois qui suivent la première utilisation.