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Qlaira Valérate d’estradiol, dienogest
Le laboratoire Bayer Schering Pharma commercialise Qlaira, une pilule contraceptive estroprogestative combinée séquentielle qui s’administre en continu. Elle comprend quatre sortes de comprimés actifs : pour débuter le cycle, deux comprimés contenant 3 mg de valérate d’estradiol, puis cinq comprimés associant 2 mg de valérate d’estradiol et 2 mg de dienogest, dix-sept comprimés de 2 mg de l’estrogène et 3 mg du progestatif et enfin deux comprimés dosés à 1 mg de valérate d’estradiol. Le cycle de 28 jours se termine par deux comprimés inactifs, placebo, composés de lactose.
Qlaira se distingue des autres pilules estroprogestatives contenant de l’éthinylestradiol par sa composition à base de valérate d’estradiol, un estrogène naturel identique à l’hormone féminine jusqu’à présent utilisé dans quelques traitements hormonaux substitutifs (Climène, Divina, Duova). Grâce à la présence de cet ester du 17-bêtaestradiol humain, Qlaira revendique un risque moindre de thrombose veineuse en regard des pilules combinées composées d’éthinylestradiol.
Contre-indications habituelles
Malgré la nature de l’estrogène, les contre-indications de Qlaira sont habituelles : celles des pilules estroprogestatives (antécédent ou risque de thrombose veineuse ou artérielle, pancréatite, affection hépatique sévère, tumeur hépatique ou hormonodépendante…). Les effets indésirables les plus fréquents de cette pilule sont des céphalées, des douleurs abdominales, de l’acné, une aménorrhée, des dysménorrhées ou des métrorragies, une gêne mammaire, une prise de poids. Le dienogest étant métabolisé par le cytochrome P450 3A4, Qlaira ne se prescrit pas chez des femmes traitées au long cours par de la phénytoïne, de la primidone, de la carbamazépine ou encore les antirétroviraux ou le millepertuis.
– La posologie : Qlaira s’administre sans interruption entre deux plaquettes à raison de un comprimé par jour, toujours à la même heure. Il est essentiel de rappeler à la patiente de respecter l’ordre de prise des comprimés indiqué sur la plaquette. L’oubli d’un comprimé ne pose pas de problème s’il survient moins de 12 heures après l’horaire habituel de prise. Au-delà de 12 heures, la sécurité contraceptive peut être réduite, notamment entre le 3e et le 24e jour de la plaquette. Le comprimé oublié doit de toute façon être avalé le plus tôt possible après le constat de l’oubli. S’il s’agit d’un comprimé jaune foncé, d’un comprimé rouge ou d’un comprimé jaune clair (jusqu’au 17e jour du cycle), le recours à une méthode contraceptive supplémentaire (préservatif) pendant les 9 jours suivant l’oubli est requis. Si l’oubli concerne un comprimé jaune clair et qu’il intervient entre le 18e et le 24e jour du cycle, une nouvelle plaquette doit être entamée, associée à une contraception complémentaire pendant 9 jours. Si l’oubli intervient à partir du 25e jour, aucune contraception complémentaire n’est nécessaire.
DITES-LE À LA PATIENTE
En cas de vomissements ou de diarrhées survenant 3 à 4 heures après la prise d’un comprimé, des mesures contraceptives complémentaires sont préconisées en plus de la prise d’un nouveau comprimé.
FICHE TECHNIQUE
Valérate d’estradiol 3 mg pour un comprimé jaune foncé ; valérate d’estradiol 2 mg et dienogest 2 mg pour un comprimé rouge ; valérate d’estradiol 2 mg et dienogest 3 mg pour un comprimé jaune clair ; valérate d’estradiol 1 mg pour un comprimé rouge foncé.
-Boîte de 1 plaquette de 28 comprimés pelliculés (2 jaunes foncés, 5 rouges, 17 jaunes clairs, 2 rouges foncés et 2 comprimés placebo blancs), PAHT : 9,68 Û, AMM : 390 948.4.
-Boîte de 3 plaquettes de 28 comprimés pelliculés, 29,03 Û, AMM : 390 949.0.
Liste I, non remboursé, code ATC : G03AB.
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