- Accueil ›
- Thérapeutique ›
- Médicaments ›
- Fiches médicaments ›
- Luveris lutropine alfa
Luveris lutropine alfa
PLAN DE PRISE
Le traitement est initié à la dose quotidienne de 75 UI de lutropine alfa, injectée en sous-cutané et associée à 75 à 150 UI de FSH.
Il est ensuite adapté à chaque patiente en fonction de la taille du follicule de De Graaf.
La durée du traitement, en principe de 3 semaines, peut s’étendre jusqu’à 5 semaines. Ce traitement est suivi d’une seule injection d’hCG.
Lorsque la réponse est optimale, 5 000 à 10 000 UI d’hCG sont donc injectées 24 à 48 heures après les dernières injections de Luveris et de FSH.
INDICATIONS
La lutropine alfa est l’hormone lutéinisante (LH) recombinante, indiquée dans le traitement des femmes chez lesquelles a été constatée une sécrétion endogène très faible de LH impliquée dans le cycle menstruel normal.
Ce médicament est utilisé en association à la FSH pour provoquer le développement de follicules.
CONSEILS À LA PATIENTE
MODALITÉS DE PRISE
Il est indispensable de se laver les mains avant de procéder à l’injection.
Se munir pour chaque administration de deux cotons imbibés d’alcool, d’une seringue, d’une aiguille pour la reconstitution (dissolution de la poudre dans le solvant), d’une aiguille fine pour injection sous-cutanée, ainsi que d’un collecteur pour éliminer en toute sécurité le verre et les aiguilles.
La poudre doit être reconstituée avec le solvant joint, immédiatement avant l’utilisation.
Positionner le pouce sur le point coloré situé sur le haut de l’ampoule pour pouvoir casser le col de celle-ci et l’ouvrir sans effort.
Le flacon de Luveris ne doit pas être agité afin d’accélérer la reconstitution.
Pour éviter l’injection de volumes trop importants, un flacon de Luveris et au maximum deux flacons de follitropine alfa (FSH) peuvent être dissous dans un millilitre de solvant.
Luveris ne doit être mélangé avec aucun autre médicament dans la même seringue, sauf la follitropine alfa.
L’administration sous-cutanée a lieu dans la cuisse ou le ventre.
Ne pas doubler les doses à l’injection suivante, en cas d’oubli d’une injection.
EFFETS INDÉSIRABLES
Les effets indésirables les plus fréquemment ressentis sont bénins, de type céphalées, douleur abdominale, douleur mammaire, somnolence et réaction au site d’injection.
Surveiller l’apparition de toute douleur dans le bas de l’abdomen associée à des nausées, vomissements et prise de poids (signes d’un éventuel syndrome d’hyperstimulation ovarienne) et prendre immédiatement contact avec le médecin prescripteur le cas échéant.
CONSERVATION
Conserver Luveris à température ambiante et à l’abri de la lumière, l’idéal étant de le laisser dans son emballage d’origine.
SUIVI THÉRAPEUTIQUE
Des examens échographiques et des dosages d’estradiol sont pratiqués afin de réduire le risque de syndrome d’hyperstimulation ovarienne et de grossesse multiple.
CONTRE-INDICATIONS
Carcinomes ovarien, utérin ou mammaire.
Tumeur hypothalamique ou hypophysaire.
Saignements gynécologiques d’étiologie inconnue.
FICHE TECHNIQUE
Luveris, poudre et solvant pour solution injectable à 75 UI, boîte de 1 flacon en verre de 3 ml de poudre et un flacon verre de solvant de 2 ml.
Laboratoires Serono : 01 47 61 13 13.
RÈGLES DE DÉLIVRANCE
LISTE I, REMB. SS à 100 %
– Prescription réservée aux gynécologues, gynécologues- obstétriciens ou endocrinologues.
– L’ordonnance peut émaner du secteur hospitalier ou libéral.
– Le renouvellement suit les mêmes règles de prescription.
– L’administration du médicament nécessite une surveillance particulière pendant le traitement.
DÉLIVRANCE
– S’assurer de la qualification du prescripteur.
- Tramadol et codéine : les points clés de l’ordonnance numérique sécurisée
- Analogues du GLP-1 : le conseil constitutionnel impose au médecin d’informer de la non-prise en charge
- Petit récap des nouvelles règles sur le tramadol et la codéine au 1er mars 2025
- Rupture de stock de Iopidine : par quoi le remplacer ?
- Quétiapine : pas de retour à la normale avant l’automne
- [VIDÉO] Arielle Bonnefoy : « Le DPC est encore trop méconnu chez les préparateurs »
- [VIDÉO] Le service de livraison en ligne : « Ma pharmacie en France » disponible dès juin
- [VIDÉO] Négociations, augmentations, ancienneté… Tout savoir sur les salaires à l’officine
- [VIDÉO] 3 questions à Patrice Marteil, responsable des partenariats Interfimo
- [VIDÉO] Quand vas-tu mettre des paillettes dans ma trésorerie, toi le comptable ?
![[VIDÉO] Arielle Bonnefoy : « Le DPC est encore trop méconnu chez les préparateurs »](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2025/03/bonnefoy-dpc-680x320.png)
![[VIDÉO] Le service de livraison en ligne : « Ma pharmacie en France » disponible dès juin](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2025/03/grollaud-sans-680x320.png)