- Accueil ›
- Thérapeutique ›
- Médicaments ›
- Fiches médicaments ›
- Buccolam, médicament assimilé stupéfiant à prescription restreinte
Buccolam, médicament assimilé stupéfiant à prescription restreinte
Dérivé du groupe des imidazobenzodiazépines, le midazolam est indiqué dans le traitement des crises convulsives aiguës prolongées chez les enfants de 3 mois à 18 ans, lorsqu’un diagnostic d’épilepsie a été établi.
Assimilé stupéfiant à prescription initiale annuelle réservée à certains spécialistes
Durée maximale de prescription : 1 an.
Première dispensation : ordonnance sécurisée établie par un spécialiste en neurologie ou en pédiatrie. Le prescripteur doit indiquer en toutes lettres le dosage de la spécialité et le nombre de doses prescrites. Le délai de carence ne s’applique pas aux assimilés stupéfiants.
Buccolam peut aussi être administré par tout médecin intervenant en situation d’urgence ou dans le cadre d’une structure d’assistance médicale mobile ou de rapatriement sanitaire. Dans ce cas, l’ordonnance doit porter la mention « Usage professionnel ».
Renouvellement : ordonnance sécurisée établie par tout prescripteur et présentation de la prescription initiale datant de moins de 1 an.
Posologie et administration
La solution Buccolam est à administrée en dose unique, par voie buccale, lentement dans l’espace entre la gencive et la joue.
La posologie est à adapter en fonction de l’âge de l’enfant. Les doses recommandées sont de 2,5 mg pour les enfants de 3 mois à 1 an, de 5 mg de 1 à 5 ans, de 7,5 mg de 5 à 10 ans et de 10 mg à partir de 10 ans.
Si nécessaire, pour des volumes importants et/ou les patients plus petits, la dose peut être administrée à parts égales (demi-doses) de chaque côté de la bouche.
Si la crise convulsive ne cesse pas dans les 10 minutes suivant l’administration, un service d’urgence médicale doit être immédiatement appelé. Il convient alors de remettre la seringue utilisée au professionnel de santé afin qu’il soit informé de la dose reçue par le patient.
Une seconde dose, ou une dose répétée en cas de réapparition des crises, ne doit pas être donnée sans avis médical.
Chez les nourrissons âgés de 3 à 6 mois, le traitement doit être administré en milieu hospitalier sous surveillance médicale et en présence d’un équipement de réanimation en raison du risque particulier de dépression respiratoire.
Contre-indications
Myasthénie grave, insuffisance respiratoire sévère, syndrome d’apnée du sommeil, insuffisance hépatique sévère, administration par voie intraveineuse.
Principaux effets indésirables
Les effets indésirables les plus fréquents sont la somnolence, voire la sédation, la diminution du niveau de conscience, la dépression respiratoire, les nausées et les vomissements.
Fiche technique
Midazolam 2,5 mg, 5 mg, 7,5 mg et 10 mg, solution buccale en seringue préremplie, boîte de 4.
Liste I suivant la législation des médicaments assimilés stupéfiants.
Remb. SS à 65 % (chez l’enfant à partir de 6 mois).
Neuraxpharm France : 01 53 63 42 90
- Analogues du GLP-1 : le conseil constitutionnel impose au médecin d’informer de la non-prise en charge
- Préparations magistrales de quétiapine : un nouveau tableau d’équivalence de doses
- Quétiapine : pas de retour à la normale avant l’automne
- Interactions avec les produits à base de CBD : quels médicaments ?
- Tramadol et codéine : les points clés de l’ordonnance numérique sécurisée
- [VIDÉO] Régulation de l’installation des médecins, un poisson d’avril ?
- Méthotrexate : encore trop d’erreurs
- [VIDÉO] Entre le « jaune » des missions et le « bleu » de la rentabilité, le vert de l’officine est en devenir
- Retrait des tests Covid-19 aux préparateurs : le ministère n’était pas au courant !
- Cosmétiques : la DGCCRF muscle ses contrôles