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Adartrel
ROPINIROLE
Le ropinirole, principe actif de la spécialité Adartrel, est déjà commercialisé sous le nom de Requip pour le traitement de la maladie de Parkinson. Cet agoniste dopaminergique a été étudié dans une nouvelle indication. Adartrel est en effet le premier traitement du syndrome des jambes sans repos idiopathique modéré à sévère, responsable de perturbations du sommeil et/ou d’un retentissement négatif sur la vie quotidienne, familiale, sociale et/ou professionnelle. Cette pathologie est un trouble neurologique qui se traduit principalement par des mouvements stéréotypés, répétitifs, d’extensions du gros orteil et de flexions de la cheville, du genou voire de la hanche. Ces mouvements surviennent surtout le soir et la nuit, réveillent le patient.
La prise en charge d’Adartrel par la Sécurité sociale est réservée aux formes très sévères de syndrome des jambes sans repos (perturbations importantes du sommeil et/ou retentissement négatif notable sur la vie, et score IRLS supérieur ou égal à 31). Elle est également conditionnée par une prescription initiale émanant d’un neurologue ou d’un spécialiste exerçant dans un centre du sommeil.
Quatre dosages d’Adartrel sont disponibles : les comprimés renferment 0,25 mg, 0,50 mg, 1 mg ou 2 mg de ropinirole. Ses effets indésirables les plus fréquents sont des nausées (prévenues par la dompéridone), une hypotension, une hypotension orthostatique, de la confusion. Ce médicament entraîne aussi fréquemment en début de traitement de la nervosité, des vertiges, une somnolence, des syncopes, des vomissements et de la fatigue. Les conducteurs doivent être avertis de la possible altération de leur vigilance.
Des interactions sont attendues notamment avec les inhibiteurs du cytochrome P450 1A2 (ciprofloxacine, énoxacine, fluvoxamine) et avec le tabac qui agit comme inducteur. L’hormonothérapie substitutive augmente les concentrations du ropinirole. Des adaptations de la posologie d’Adartrel sont alors recommandées. En revanche, l’association à des neuroleptiques ou d’autres agonistes dopaminergiques doit être évitée car elle diminue l’efficacité du ropinirole.
– En pratique : Adartrel s’administre en une prise au coucher ou dans les 3 heures le précédant.
Le traitement est initié à la dose de 0,25 mg par jour pendant les 2 premiers jours. Elle passe à 0,5 mg par jour jusqu’à la fin de la première semaine. Ensuite, la posologie est augmentée par palier de 0,5 mg toutes les semaines jusqu’à l’obtention d’une réponse thérapeutique optimale. En général, les patients répondent à la dose de 2 mg par jour.
FICHE TECHNIQUE
Liste I, remb. SS à 65 %, code ATC : N04BC04.
– Chlorhydrate de ropinirole 0,285 mg équivalent à 0,25 mg de ropinirole pour un comprimé pelliculé blanc ; boîte de 12 comprimés, 3,24 Euro(s), AMM : 364 449.4.
– Chlorhydrate de ropinirole 0,570 mg équivalent à 0,50 mg de ropinirole pour un comprimé pelliculé jaune ; boîte de 28 comprimés, 10,44 Euro(s), AMM : 364 450.2.
– Chlorhydrate de ropinirole 1,14 mg équivalent à 1 mg de ropinirole pour un comprimé pelliculé vert ; boîte de 28 comprimés, 16,22 Euro(s), AMM : 364 452.5.
– Chlorhydrate de ropinirole 2,28 mg équivalent à 2 mg de ropinirole pour un comprimé pelliculé rose ; boîte de 28 comprimés, 25,54 Euro(s), AMM : 364 454.8.
GlaxoSmithKline : 01 39 17 80 00.
Attention !
Adartrel est contre-indiqué chez l’insuffisant rénal et l’insuffisant hépatique sévère, pendant la grossesse et chez la femme qui allaite.
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