Dans leur officine en Bretagne, Alexandra Ligier et Audrey Gautier sont entourées de six préparatrices. Parmi elles, Agnès Toullec assure des entretiens payants au sevrage tabagique.

LA PRISE EN CHARGE. L’aide à l’arrêt du tabac comprend l’accompagnement par un professionnel de santé et, si besoin, un traitement médicamenteux pour lutter contre les symptômes de manque et les envies de fumer.

Les substituts nicotiniques sont, avec l’accompagnement d’un professionnel, recommandés en première intention dans l’aide à l’arrêt du tabac.

Dans son bilan 2019 consacré au tabagisme, l’Office français des drogues et des toxicomanies (OFDT) souligne la très forte augmentation des ventes de traitements d’aide à l’arrêt du tabac réalisées en pharmacie, en hausse d’un tiers par rapport à 2018.

Le tabagisme passif est encore trop fréquent sur le lieu de travail malgré l’interdiction (15,7 % des travailleurs exposés en 2017), et les personnes fumant à l’intérieur du domicile sont encore trop nombreuses ...

S’il y a bien un marché qui ne manque pas de souffle, c’est celui du sevrage tabagique. Prise en charge par l’assurance maladie oblige, les chiffres de vente des patchs nicotiniques n’ont rien de fumeux, même si les prix de vente ont été revus à la baisse. Et le laboratoire Pierre Fabre règne en maître (quasi) absolu.

Alors que la 4e édition du Mois sans tabac touche à sa fin, Santé publique France fait le bilan de l’opération. 18 000 pharmacies partenaires ont distribué 700 000 kits d’aide à l’arrêt.

Accompagner l’arrêt de fumer. Il est de votre ressort de réperer et faire réfléchir les fumeurs sur leur comportement, puis de les assister dans leur choix thérapeutique, à leur rythme, lors du sevrage.

Ce guide vous permet d’évaluer la nature et l’intensité des dépendances d’un fumeur pour lui conseiller une solution adaptée à son profil. Le support clé pour aider les patients à réussir leur sevrage tabagique.

Un amendement au projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2020 remet la prescription par les pharmaciens des substituts nicotiniques à l’ordre du jour.

Pour la 4e édition de Mois sans tabac, qui démarre le 1er novembre, Santé publique France met le paquet, en partenariat avec l’Ordre des pharmaciens.

Santé publique France profite de la Journée mondiale sans tabac qui se déroulera le 31 mai prochain pour lancer une campagne d’information sur la BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive).

« Quant à notre légitimité… Le centre d’addictologie du coin prescrit les patchs complètement hors AMM (posologie type : 2 patchs à 21 + 1 patch à 14 + 12 gommes à 2 mg/jour, durée 3 mois, à renouveler) à des personnes en insuffisance rénale sévère et sous traitement psy lourd. Quand on émet une réserve, la réponse est "c’est moins pire que de fumer"… Je ne vois donc pas où il pourrait y avoir problème si nous étions prescripteurs… D’autant que, comme pour les cystites et les conjonctivites, on gagne mieux notre vie en vendant du complément alimentaire que du médoc ! […]. »