Alors que les douleurs musculosquelettiques touchent plus de plus de 33 % de la population mondiale et sont la première cause d’invalidité dans le monde1, le pharmacien d’officine, acteur de premier recours, peut recommander une prise non médicamenteuse en première intention. Cette approche répond à une attente croissante des professionnels de santé et des patients, qui recherchent des solutions sans actifs médicamenteux.
En effet, les douleurs musculosquelettiques aigues d’intensité faible à modérée sont parmi les plaintes les plus courantes à l’officine. À ce titre, le pharmacien peut recommander une approche non médicamenteuse associée ou non à un traitement symptomatique.
Reposant sur différentes méthodes, les approches non médicamenteuses telles que la cryothérapie, la mobilisation précoce ou encore les thérapies manuelles2 peuvent être employées, tout comme l’utilisation des rayonnements infrarouges (IR). Par ailleurs de nombreuses données cliniques, issues de la littérature scientifique ont démontré l’efficacité de l’énergie infrarouge dans le soulagement des douleurs musculosquelettiques.
Le rayonnement infrarouge (IR) est un rayonnement électromagnétique non ionisant dont la longueur d’onde se situe entre la lumière visible (0,4-0,7 μm) et les micro-ondes (1000 μm–1 m)1.
Les principaux effets biologiques des rayonnements IR sont1 :
Grâce à ces propriétés, le rayonnement IR peut être utile dans le traitement des douleurs musculosquelettiques en permettant une prise en charge sans actif médicamenteux. En effet, au niveau clinique, l’utilisation des rayonnements IR a fait l’objet d’études aussi bien en diagnostic qu’en thérapeutique avec, par exemple, l’utilisation des lampes à IR ou de dispositifs émetteurs d’IR pour la prise en charge de ces douleurs chez le sportif3,4.