Publi rédactionnel réalisé par le département Conseil & Communication du en partenariat avec
L’implication du microbiote intestinal dans la régulation du poids et l’apparition de troubles métaboliques est de
mieux en mieux connue. Récemment, des études ont montré
que plus l’indice de masse corporelle (IMC) d’un individu est élevé,
moins son microbiote intestinal est riche en entérobactéries (3).
Parmi ces dernières, Hafnia alvei (4) et Escherichia coli (5) sont
capables de produire une protéine particulière, la ClpB, qui présente
une analogie de structure avec l’hormone anorexigène α-MSH
(alpha-melanocyte stimulating hormone), hormone activant les
signaux naturels de satiété. Une étude clinique randomisée en
double aveugle versus placebo menée sur 236 personnes en
surpoids ainsi qu’une étude consommateur ayant inclus 279
personnes et portant sur Hafnia alvei, vont dans ce sens (6), (7).
Voir l’étude clinique réalisée sur la souche Hafnia alvei
Manger trop vite ne permet pas de ressentir le signal de la satiété qui n’apparait que 25 à 30 minutes après le début d’un repas. D’où une tendance à manger plus que nécessaire, sans se rendre compte des calories avalées. Un coupe faim peut être utile mais son action n’est que transitoire. Manger plus lentement vous aidera à mieux contrôler vos portions alimentaires. Et puis… votre microbiote intestinal qui intervient dans la régulation de l’appétit peut être mis à contribution ! Certains probiotiques agissent en effet sur le message de la satiété et contribuent à mieux le percevoir et le respecter.
« Manger trop vite ou en regardant un écran ne permet ni de prendre conscience des quantités que l’on mange ni d’éprouver du plaisir à son repas. Des principes essentiels qui contribuent à ressentir la satiété et à équilibrer ses repas en ne mangeant ni trop ni trop peu… au risque de grignotages ! Une source de sucres lents à indice glycémique bas, salade à base de légumes secs ou de céréales complètes par exemple, est nécessaire à une bonne satiété, maintenue dans l’après-midi ».
S’atteler à un bon équilibre nutritionnel en vaut la peine, en particulier lorsque d’autres facteurs de risque cardiovasculaire sont associés à l’excès de poids. Perdre quelques kilos peut d’ailleurs aider à alléger le traitement de votre dyslipidémie ou de votre hypertension artérielle et/ou peut éviter l’aggravation de ces pathologies. Il n’est pas nécessaire de faire un régime strict pour perdre du poids. De plus, certains probiotiques qui agissent sur les mécanismes de la satiété peuvent contribuer à réguler vos apports alimentaires.
« Se faire plaisir avec un apéro entre copains, un bon repas ou un steak frites de temps en temps, c’est possible… et même souhaitable ! En revanche, ces écarts deviennent problématiques s’ils se répètent trop souvent. Réduire les portions en apprenant à respecter sa satiété est alors le premier conseil à prodiguer à ces patients qui, bien souvent, ne veulent pas entendre parler d’un régime. Mieux vaut leur expliquer que, tout en se faisant plaisir, faire attention aux quantités que l’on mange contribue au contrôle du poids mais aussi du cholestérol et de la tension ».
Équilibrer son alimentation sans s’imposer trop de restrictions est la seule solution au long cours pour maintenir la perte de poids. Une aide précieuse pour mieux contrôler vos apports alimentaires consiste à prendre conscience de ce que l’on mange en goûtant réellement la nourriture. Et savez-vous que votre microbiote intestinal peut vous fournir un coup de pouce également ? Certaines bactéries agissent en effet sur les voies de régulation de l’appétit. Un plus pour soutenir les changements alimentaires nécessaires à la perte de poids… et qui ne sont efficaces que si on les maintient dans le temps !
« Catherine a un comportement alimentaire déstructuré causé par des régimes trop restrictifs répétés. Ces derniers finissent par induire une perte des signaux physiologiques de faim et de satiété. Souvent d’ailleurs, les portions alimentaires de ces patients deviennent progressivement de plus en plus importantes. Les conseils à donner sont d’ordre nutritionnel bien sûr, en veillant aux choix alimentaires, mais aussi comportementaux : la prise de conscience de ce que l’on mange est essentielle pour réapprendre à ressentir ses besoins physiologiques et rééquilibrer quantitativement sa ration alimentaire.»