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Yves, Gérard et vous

Publié le 10 janvier 2009
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Pour beaucoup de confrères, Noël aurait pu être fêté dès le 16 décembre. Avec, avant l’heure donc, un superbe cadeau au pied des croix vertes : les conclusions très favorables d’Yves Bot, avocat général près la Cour européenne de justice, sur le capital officinal et l’exercice personnel. J’en connais qui ont eu du mal à digérer leur panettone, leur christstollen ou encore leur plum-pudding… Voilà de quoi regonfler le moral de près de la moitié de la profession (voir p. 30 les résultats du sondage Direct Medica), frappée de sinistrose. Et on peut les comprendre. Mais ce n’est pas le moment de se démoraliser, assure notre consoeur brestoise Martine Le Provost, que nous avons interrogée cette semaine : « Soyons plus que jamais à l’écoute de nos clients. […] Je m’emploie à redonner énergie, vitalité et espoir à ceux qui en ont le plus besoin. » Pas plus qu’il ne faut lâcher sur la formation continue. C’est pourtant ce que certains observent avec inquiétude dans plusieurs régions… « Les pharmaciens doivent prendre position très rapidement et décider s’ils souhaitent devenir des épiciers ou rester des professionnels de santé incontournables. » Ce n’est pas du Michel-Edouard Leclerc, mais du Gérard Raymond, président de l’Association française des diabétiques ! S’agirait pas de décevoir Yves Bot… Quant à vous, chers lecteurs, je vous souhaite, au nom de toute la rédaction, la meilleure des années.

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