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Yvelines : Un maire écrit au ministre
Pour répondre à l’obligation de garde des jours fériés et des nuits (20 h à minuit), des associations de médecins se sont mobilisées avec l’aide des municipalités pour ouvrir des maisons médicales correspondant chacune à un secteur de 4 à 6 communes. Le lieu est sécurisé pour les malades comme pour les médecins. Or les pharmaciens élargissent leurs secteurs pour réduire la fréquence des astreintes et le nombre des pharmacies ouvertes. Pour des raisons de sécurité et de rentabilité (une garde dispense en moyenne deux ordonnances par nuit et vingt le week-end), le nombre des secteurs de garde est passé de 16 à 10, décision appliquée en janvier 2004, ce qui a conduit à une réorganisation des gardes, soit une nocturne au lieu de deux pour 13 communes, ou une pharmacie pour 180 000 habitants. Il est donc d’autant plus difficile d’harmoniser les lieux de permanence médicale avec la pharmacie de garde, parfois très éloignée.
C’est dans ce contexte, comme souvent, que la grogne a gagné les habitants des Yvelines, parfois obligés de traverser le département pour trouver la pharmacie de garde. Le maire de Conflans-Sainte-Honorine s’en est ému auprès du ministre de la Santé, réclamant plus de pharmacies de garde. Or les patients doivent parcourir une distance maximale estimée à 7 kilomètres par le syndicat des pharmaciens des Yvelines, et ils ne se plaignent pas, affirme-t-on. Les vraies urgences font appel au SAMU (15) et se dirigent vers l’hôpital et non la pharmacie. Un médecin appelé au domicile dispose des médicaments de première urgence et la prescription peut très souvent attendre l’ouverture des pharmacies.
Un habitant d’Achères a, quant à lui, suggéré la création d’une association bénévole pour transporter les patients sur le lieu de dispensation des soins et des médicaments.
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