- Accueil ›
- Profession ›
- Socioprofessionnel ›
- William dab : Le nouveau directeur général de la Santé effectue sa première sortie
William dab : Le nouveau directeur général de la Santé effectue sa première sortie
Apparemment éprouvé par le PLFSS, Jean-François Mattei s’est fait remplacé au pied levé par William Dab lors de la soirée de rentrée de l’Association des cadres de l’industrie pharmaceutique. Pour sa première véritable sortie publique, le successeur de Lucien Abenhaïm a d’abord présenté les grandes lignes du projet de loi de santé publique, examiné actuellement à l’Assemblée. Il a ensuite affirmé que le médicament est un « outil majeur pour une politique de santé publique, sans toutefois être exclusif », à la fois pour les soins et la prévention. Il a toutefois regretté l’absence d’« un lieu où concevoir, piloter et évaluer la politique du médicament » en France.
Autre priorité, le suivi des médicaments après commercialisation. « Actuellement, l’inscription au remboursement se fait sur la base du service rendu. Mais tant que le médicament n’est pas sur le marché, il n’y a rien de rendu. Il s’agit plutôt de service médical attendu. » En conséquence, il est notamment prêt à passer un accord avec la CNAM pour l’utilisation de ces bases de données en vue d’études post-AMM.
En guise de conclusion, William Dab s’est voulu rassurant en rappelant qu’il connaissait et appréciait le monde de l’entreprise. « Vos compétences m’intéressent », a-t-il glissé, avant d’assurer au parterre d’industriels qu’il ne conduirait pas de « changement trop brutal et qui ne soit pas concerté ».
- Accès aux études de pharmacie : une nouvelle passerelle possible dès le bac +3
- Économie officinale : les pharmaciens obligés de rogner sur leur rémunération
- Difficultés économiques : de quoi se plaignent les pharmaciens d’officine ?
- Indus, rémunération des interventions pharmaceutiques, fraudes… L’intérêt insoupçonné de l’ordonnance numérique
- Infirmier, pharmacien, médecin : la grande redistribution des rôles
- Tests Covid-19 : préparateurs, les grands oubliés
- Cosmétiques : la DGCCRF muscle ses contrôles
- Rapport des industriels du médicament : les 5 chiffres à retenir pour l’officine
- Insécurité : 9 officines sur 10 victimes d’infractions
- Les patients sous Colchimax sont-ils éligibles aux entretiens courts « opioïdes » en officine ?

