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- Vous sentez-vous régulièrement en insécurité dans vos officines ?
Vous sentez-vous régulièrement en insécurité dans vos officines ?
Propos recueillis les 9 et 10 avril 2024 par Magali Clausener
NON
Catherine Blanc, titulaire à Paris, aucun salarié. Groupement : Pharmodel ; syndicat : aucun.
Je me sens en sécurité dans mon officine. Bien sûr, il y a des « mauvais coucheurs », mais ils finissent toujours par partir, et tant pis s’ils repartent avec rien ! Plutôt que de l’agressivité, je ressens surtout de l’impatience. Les patients voudraient être servis avant même d’être arrivés ! Cependant, je comprends qu’ils soient « demandeurs », dans le sens où, étant malades, ils ont besoin de leurs médicaments. Et puis, l’insécurité a augmenté partout et les commerces sont encore plus touchés. Contre les agressions, notamment sur les professionnels de santé, je suis pour la tolérance zéro.
NON
Isabelle Houis-Papin, titulaire d’une pharmacie de quartier à Orvault (Loire-Atlantique), emploie 7 salariés dont 1 adjoint. Groupement : Unipharm Pays de la Loire, groupe Apsara ; aucun syndicat.
Je ne ressens aucune insécurité dans mon officine, mais j’avoue être située dans un quartier privilégié. J’ai très rarement dû faire face à des clients ou patients agressifs, y compris de la part de ceux qui viennent pour des traitements de substitution aux opiacés. Je réponds à toutes les demandes sans crainte. Et je n’ai pas vu émerger plus d’agressivité ni d’impatience depuis la crise du Covid-19.
NON
Josselin Vanderaspaille, titulaire en centre-ville de Cluses (Haute-Savoie), emploie 4 salariés dont 1 adjoint. Groupement : aucun ; syndicat : aucun.
Je ne ressens pas de danger, ni pour moi ni pour mon équipe. Une de mes collègues sait, par ailleurs, très bien s’y prendre avec les personnes lorsque celles-ci se laissent gagner par de l’énervement. Nous ne laissons aucune place à l’agressivité, tant verbale que physique, sans craindre toutefois le conflit. Et cela se passe aussi bien avec nos patients habituels qu’avec les touristes français et étrangers qui viennent à la pharmacie.
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