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Les substituts de repas

60 Millions de consommateurs, qui avait fait des crèmes amincissantes la une de son dossier minceur ces trois dernières années, se penche aujourd’hui sur les produits diététiques. Il met en garde sur les « promesses douteuses » des produits, certains se targuant d’être « efficaces en peu de temps, et même, dans certains cas », sans que l’utilisatrice change quoi que ce soit à ses habitudes. L’article signale aussi les « allégations créatives » portées par nombre de compléments alimentaires au regard de leur composition et des publications scientifiques. Le banc d’essai du mensuel cible les substituts de repas : sur les 20 références testées, seules 5 sont vendues en officine. Nesvital se classe deuxième des substituts de repas sous forme de dessert (14,5/20). Pour les encas hypocaloriques, quatre produits vendus en pharmacie ont été sélectionnés : Milical Milk-shakes Minceur Chocolat (14/20) et Velouté Minceur Six Légumes (13,5/20), Kotquick Boisson Chocolat et Kot soupe aux légumes. L’intérêt nutritionnel de ces deux dernières références (notées 11,5/20) est pointé du doigt. L’efficacité des régimes à base de substituts de repas est reconnue à court terme. Toutefois, ces produits ne permettent pas de corriger de mauvaises habitudes alimentaires, si bien que les kilos reviennent vite après le régime. Et Slim-Fast ? La marque en vogue dans les années 90, grâce notamment aux campagnes publicitaires à la télévision, n’est plus commercialisée en France depuis une petite année, faute de ventes suffisantes…

Les génériques

« La vérité sur les génériques » : le titre s’étale en couverture de Santé Magazine. L’article fait sérieusement le tour de la substitution. En toute transparence, il explique la composition des génériques et détaille leurs différences en termes de galénique et d’excipients. Suivant la position de l’AFSSA, il invite à la prudence chez les épileptiques. A demi-mots, on devine cependant la volonté de dénoncer un « forcing » de la part des pharmaciens. « Certains cherchent à tout prix à placer leur générique » assure un psychiatre. « Les médecins mais surtout les pharmaciens ont intérêt à pousser à la consommation », peut-on lire par ailleurs. Interrogé, Jean-Luc Audhoui, de l’Ordre, indique que la marge est plus élevée sur un générique.

La mélatonine

Prima consacre une pleine page à la mélatonine. Le titre, « Un remède naturel contre l’insomnie », relève déjà d’un parti pris, d’autant plus que l’article ne dit pas que les produits disponibles sont préparés avec de la mélatonine de synthèse. D’emblée, il est annoncé que « l’hormone du sommeil longtemps interdite en France est disponible en pharmacie sur prescription médicale ». Et de démontrer, résultats d’études à l’appui, son efficacité chez les insomniaques. On donne même le dosage actif. De quoi tenter les abonnés aux nuits blanches qui peuvent passer directement par le Net… Heureusement, on précise que l’intérêt de la supplémentation en mélatonine ne se justifie qu’en cas de baisse de la production naturelle, après 40 ans. La mise sur le marché d’un médicament contenant l’hormone est annoncée. Sans citer de nom. Il s’agit probablement de Circadin (déjà disponible en France sous ATU) qui a une AMM européenne pour les troubles du sommeil chez les plus de 55 ans.

Les tests de grossesse

Parents aborde l’utilisation des tests de grossesse à travers l’article « Enceinte ? Faites le test ». Pas d’information nouvelle sur ces autodiagnostics, mais un rappel clair sur leur mode de fonctionnement. Bien sûr, la rédaction a réalisé une sélection des tests et leur a donné une appréciation (toujours positive). Ainsi, Elle test se révèle le plus économique et Clearblue le plus lisible. Predictor est « le plus astucieux », tandis que Révélatest est jugé le plus classique et, G-T, le plus ergonomique. Quant à First Réponse, retiré du marché pour des raisons économiques, il peut être vendu jusqu’à épuisement des stocks. A noter la mise en garde bienvenue contre les ventes de tests en ligne.