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Vol dans les pharmacies : jusqu’à 40 000 euros de pertes chaque année !
Depuis trois, les vols dans les pharmacies sont en hausse de 17 %. Les pharmaciens trépignent et souhaitent davantage de judiciarisation de leur préjudice.
Le manège est bien rôdé : les voleurs se placent dans un angle où ils ne sont pas repérés par les caméras puis prétextant un appel pour ouvrir leur sac, ils y glissent crèmes, shampoings ou cosmétiques onéreux. Jeudi 13 mars, après avoir donné l’alerte une pharmacienne s’est vue repousser fortement au point de tomber. Bilan de l’agression : incapacité de marcher pendant trois mois. « Nous recensons a minima au moins une agression de ce type par jour dans nos officines », pointe Cyril Colombani, pharmacien et président de l’Union des syndicats des pharmaciens d’officine des Alpes-Maritimes.
Des agressions en hausse
Depuis la période qui a succédé au Covid-19, les agressions ont augmenté de 17 %. Un chiffre d’ailleurs en deçà de la réalité puisque 4 professionnels sur 10 renoncent à pousser les portes d’un commissariat. « Avec mon homologue de la FSPF nous avons écrit un courrier au préfet des Alpes-Maritimes pour lui enjoindre de prendre compte cette situation difficilement tenable. Les pharmacies font face à des difficultés économiques croissantes. Ces pillages les fragilisent davantage », poursuit Cyril Colombani. Après l’agression un appel à témoignages a été lancé : en 4 jours, une soixantaine de pharmaciens ont relaté des vols ou des agressions. Leurs propos étant étayés de photos ou de vidéos. « Certains chiffrent leurs pertes annuelles à 30 000 ou 40 000 euros. », note le pharmacien.
Porter plainte une nécessité
Pour se prémunir de ces méfaits, le représentant de l’USPO conseille de déposer plainte de manière systématique et de vider les boîtes dont les contenus sont le plus onéreux. « Aujourd’hui, les sanctions appliquées restent minimes. Les récidivistes écopent seulement d’un rappel à la loi. La sanction est trop faible pour être dissuasive. Nous demandons avec l’USPO des amendes systématiques pour chaque vol. Les enjeux sécuritaires sont régaliens, l’Etat doit se tenir à nos côtés. », conclut-il.
Le manège est bien rôdé : les voleurs se placent dans un angle où ils ne sont pas repérés par les caméras puis prétextant un appel pour ouvrir leur sac, ils y glissent crèmes, shampoings ou cosmétiques onéreux. Jeudi 13 mars, après avoir donné l’alerte une pharmacienne s’est vue repousser fortement au point de tomber. Bilan de l’agression : incapacité de marcher pendant trois mois. « Nous recensons a minima au moins une agression de ce type par jour dans nos officines », pointe Cyril Colombani, pharmacien et président de l’Union des syndicats des pharmaciens d’officine des Alpes-Maritimes.
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