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Voeux de l’Unpf : Trop de freins empêchent encore un réel exercice de qualité

Publié le 28 janvier 2006
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Pour la première fois peut-être, avec beaucoup de difficultés malgré tout, nous avons échappé au pire », a admis mardi, lors de la présentation de ses voeux, le président de l’UNPF, évoquant les remous politiques de la fin 2005.

Claude Japhet a pourtant évité de parler d’économie, préférant centrer son discours sur la qualité. Qualité de l’acte, qui ne sera optimale que si les fabricants informent (enfin) correctement l’officine – il appelle de ses voeux « une réelle visite pharmaceutique » -, s’il y a un décloisonnement ville-hôpital, si la formation continue se dote d’outils de mise en pratique des connaissances acquises et enfin si le pharmacien est impliqué dans le dossier médical personnel.

Mais Claude Japhet s’est surtout inquiété de l’obsolescence du parc informatique. Or « l’intégration dans le code des médicaments du numéro de lot et de la date de péremption obligera la profession à un renouvellement du parc ». Comme le passage des codes-barres classiques aux codes Datamatrix « imposera le changement de tous les lecteurs ». Bref, Claude Japhet souhaite faire très vite avec les SSII une évaluation des évolutions informatiques, de leur durée et de leur coût.

Enfin, le président de l’UNPF s’est élevé contre l’idée de circonscrire l’officine à certains types d’exercice : « Le problème n’est pas de savoir si le pharmacien exerce de façon individuelle ou collective, sous forme d’enseigne ou de réseau, mais s’il exerce en apportant la qualité qu’on exige de lui. » Evoquant la place croissante des soins à domicile, Claude Japhet estime d’ailleurs qu’« il faut envisager des structures officinales plus importantes, permettant la sortie du pharmacien de l’officine ».

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