[VIDÉO] La chronique de la semaine : « Biosimilaire c’est bien, similaire ce serait mieux »

Publié le 22 novembre 2024 | modifié le 25 novembre 2024
Par Laurent Lefort
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Nous vous en parlons beaucoup car c’est un sujet auquel nous croyons. Ce sujet, c’est celui des biosimilaires et de leur substitution.

Les biosimilaires et de leur substitution : une Arlésienne qui a traîné dans les cartons depuis la Loi de financement de la Sécurité sociale de 2014. Cartons qu’il serait temps d’ouvrir grand pour faire du bien à l’économie ! Tant en termes de dépenses de santé pour la collectivité que de ressources financières pour la pharmacie. Et, comme pour les génériques, il faut au moins quatre ingrédients pour que la soupe soit bonne pour tout le monde.

Premièrement, un Répertoire digne de ce nom. Avec trois molécules substituables, on est encore très loin du compte.

Deuxièmement, une égalité de marge entre le biomédicament princeps et son biosimilaire. Ça, c’est fait : l’arrêté de marge a été publié le 5 juillet.

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Troisièmement, une Rosp décente pour récompenser la réussite de la conduite du changement pour les patients et la persuasion dont il faut faire preuve. Statu quo pour l’instant, si ce n’est une rémunération sur objectifs de santé publique exceptionnelle pour 2024 de cent euros. Pas de quoi fouetter un chat.

Enfin, j’ai gardé le meilleur pour la fin. Ou peut-être le pire d’ailleurs. Des remises que l’on pourrait certainement obtenir. Mais, pour les financer, le ministère de la Santé s’apprête à imposer une réduction substantielle des remises accordées sur les médicaments génériques dès 2025. Gagnant d’un côté, perdant de l’autre, merci pour cette marque de générosité.

Bref, on vous l’a dit, on l’a écrit, par ici les économies.