- Accueil ›
- Profession ›
- Socioprofessionnel ›
- Vers une dizaine d’officines ouvertes 24 heures sur 24
Vers une dizaine d’officines ouvertes 24 heures sur 24
A Paris, le flou qui règne autour de l’ouverture des officines la nuit et le dimanche est peut-être en voie de disparition.C’est en tout cas la volonté de l’Agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France, laquelle gère désormais l’organisation des gardes.Catherine Bernard, déléguée territoriale adjointe et chargée du pilotage du dossier à l’ARS Ile-de-France, le confirme : « Nous souhaitons trouver une réponse plus satisfaisante et plus adaptée aux besoins de la population. »
Un courrier a ainsi été adressé par l’ARS à tous les officinaux parisiens afin d’inventorier ceux qui veulent participer aux tours de garde sur la base du volontariat.« Le dossier a également été ouvert avec les syndicats pour élaborer des pistes de réflexion. La discussion sur le calendrier a été un des premiers points de négociation », déclare Catherine Bernard.L’organisation actuelle devrait en tout cas perdurer jusqu’au 30 septembre 2011.
L’ARS se montre garante des indemnités
Du côté des syndicats, on ne cache pas qu’une nouvelle organisation des gardes est nécessaire.« Le projet de l’Agence régionale de santé peut être positif à condition qu’il soit fait dans la douceur, note Andrée Ivaldi, présidente du syndicat des pharmaciens de Paris (FSPF). L’Agence régionale de santé trouve qu’il y a trop d’officines ouvertes le dimanche et pas assez toute la nuit. » Ce que confirme Jean Schies, président de l’UNPF pour l’Ile-de-France : « L’Agence régionale de santé est demandeuse d’une dizaine d’officines ouvertes toute la nuit sur Paris. »
Sans compter que dans la gestion de ce dossier, l’Agence régionale de santé sera garante des indemnités de garde allouées par l’Assurance maladie, qui a fortiori augmenteront de 75 à 150 euros le 1er janvier 2011. Si actuellement ce sont les pharmaciens qui demandent les indemnités, l’Assurance maladie souhaiterait à l’avenir une enveloppe globale à distribuer entre tous les officinaux de garde.
- Enquête de l’Anepf : la vie des étudiants en pharmacie, pas si rose
- Économie officinale : faut-il ressortir les gilets jaunes et les peindre en vert ?
- Prescription des analogues du GLP-1 : les médecins appellent au boycott du dispositif imposé
- Bon usage du médicament : doit-on oublier la dispensation adaptée ?
- Grille des salaires pour les pharmacies d’officine