Socioprofessionnel Réservé aux abonnés

Union sacrée

Publié le 17 novembre 2001
Mettre en favori

Pour ma part, je ne rêve que d’une union sacrée entre tous les syndicats autour d’une seule grande pensée représentative de toute la pharmacie, qui n’aurait pour seul mot d’ordre que de résister à l’annihilation de notre profession par l’Etat et sa technocratie bureaucratique, répondre du tac au tac aux attaques de ceux qui voudraient prendre notre place sans en avoir la qualification intellectuelle ni professionnelle, s’opposer à la politique nationale de nivellement par le bas qui consiste à vouloir faire rentrer tout le monde dans les rangs, comme des moutons de Panurge.

Cessons de crier contre ceux qui ont eu l’impression d’agir : il y a quelques années, au début de l’instauration de la marge dégressive lissée, les syndicats avaient décidé avec leurs adhérents une journée nationale de grève avec fermeture de toutes les officines, sauf celles de garde, ainsi qu’une manifestation à Paris se terminant devant le ministère de la Santé.

Combien de titulaires ont manifesté en se réchauffant avec un verre de beaujolais nouveau (c’était le jour de la mise en vente du beaujolais nouveau), tout en sachant fort bien que leurs officines étaient restées ouvertes au public grâce aux compétences de leur personnel et que pendant le temps de cette petite promenade, l’argent continuait à rentrer ? Alors cessons d’être bicéphales et unissons-nous pour une action commune afin que survive notre profession, c’est vital pour nous et pour nos successeurs dans l’avenir. L’union fera toujours notre force contre la volonté de nos adversaires qui espèrent notre division pour mieux régner.

Publicité