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Une hausse de 2 % par an de la marge sur le médicament n’a rien d’illusoire, selon la FSPF
Depuis la publication des dispositions de l’avenant économique à la convention nationale pharmaceutique au Journal officiel le 7 juillet dernier, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) veille à ce que leur déploiement se déroule dans les temps et dit surveiller l’évolution de la marge sur le médicament.
Lors de son point presse hebdomadaire organisé ce vendredi 12 juillet 2024, le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) Philippe Besset a rappelé le calendrier de déploiement des mesures composant l’avenant économique de la convention pharmaceutique, se félicitant que les pharmaciens soient déjà « très nombreux à se former à la réalisation des tests rapides d’orientation diagnostique (Trod) pour l’angine et la cystite » et que la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) exceptionnelle d’un montant de 950 euros par pharmacie s’applique dès cette année.
La marge sur le médicament est surveillée comme le lait sur le feu
Mesure phare de l’avenant économique, l’augmentation de la marge sur le médicament est surveillée de près par la FSPF. « Nous observons chaque mois l’évolution de cette marge qui, en vertu de l’accord signé avec l’Assurance maladie, doit augmenter en moyenne de 2 % par an. Actuellement, l’évolution est positive par rapport à 2023. Mais, comme il y a des effets négatifs notamment dûs à la baisse des prix des génériques, on fait en sorte qu’ils soient compensés par l’arrivée de nouveaux produits avec de nouvelles rémunérations à la clé. L’Assurance maladie s’est engagée à ce que la courbe de rémunération de notre cœur de métier progresse, nous allons y veiller dans les années à venir ».
Territoires fragiles : le chantier sera ouvert dès la rentrée
Avant l’entrée en vigueur de la revalorisation des honoraires et des nouvelles missions à partir du 1er janvier 2025, la FSPF doit plancher durant l’automne sur le chantier des officines installées dans les territoires fragiles. « Nous allons dialoguer avec les Agences régionales de santé (ARS) et les caisses primaires d’Assurance maladie (CPAM) de chaque département pour établir avant le 31 décembre le zonage de ces territoires. Cela nous permettra d’avoir à partir de janvier les dossiers de financement spécifique des officines implantées dans les territoires fragiles », prévoit Philippe Besset.
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