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Think different

Publié le 3 novembre 2001
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En réponse au courrier de Didier Vieilly (n° 2410), je ne comprends pas un tel aveuglement. Les deux syndicats dont M. Vieilly semble se satisfaire n’ont rien fait d’autre depuis des années que de freiner les mesures du gouvernement, mais sans jamais les arrêter ou tenter de réfléchir différemment à l’avenir de notre profession. Quand je vois que M. Capdeville se représente pour « poursuivre » la politique actuelle, cela ne peut qu’augurer du pire, puisque cette politique nous propose d’accepter des baisses de prix donc de marge, cumulées à une baisse du forfait ! […] Il est grand temps de revoir, au contraire, notre politique syndicale, et ceux qui mettent en avant qu’un autre syndicat ne ferait qu’appauvrir notre défense ne doivent pas avoir une idée très forte de ce qu’est la défense d’une profession comme la nôtre, en misant sur un certain immobilisme des structures. Je n’ai que 32 ans, et je souhaite pouvoir exercer mon métier jusqu’à l’âge théorique de la retraite, or ce ne sont pas les perspectives que j’entrevois actuellement. Et je me demande régulièrement quelle deuxième activité professionnelle il faudra que j’exerce lorsqu’on aura vendu mon métier au plus offrant. Je ne me reconnais pas du tout dans ce syndicalisme qui ne consiste qu’à faire passer des mesures de contrition, en douceur mais régulièrement. Ceci, sans tenir compte des aspirations de la base. Quitter la Fédé ? Pour ma part c’est oui absolument, car elle ne m’apparaît que comme une structure vieillissante, ne se remettant pas en question et ne laissant pas la porte ouverte à des idées fortes et différentes de la défense de la profession. L’avenir sourit aux audacieux…

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