Substitution « biosimilaire » : la fin du bras de fer ?

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Substitution « biosimilaire » : la fin du bras de fer ?

Publié le 8 juin 2021
Par Francois Pouzaud
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Faisant suite à la grande concertation entre toutes les parties prenantes lancée par Olivier Véran, ministre de la Santé, des propositions sur les modalités de la substitution « biosimilaire » des pharmaciens d’officine pourraient être soumises lors du prochain Conseil stratégique des industries de santé (CSIS) de juillet. En tout cas, le laboratoire Amgen a présenté la sienne pour améliorer l’accès aux biosimilaires en ville lors d’un atelier du 8 juin ouvert à la presse : une incitation financière, comme celle actuellement expérimentée à l’hôpital, des médecins généralistes et spécialistes qui doivent être le relais de ces traitements.

Sonia Tropé, directrice de l’Andar (Association nationale de défense contre l’arthrite rhumatoïde) a fait aussi entendre sa voix sur le pharmacien tenant un rôle d’accompagnement dans la compréhension et l’acceptation par le patient du médicament biosimilaire, dans l’observance… Mais sur la substitution, elle fixe la ligne jaune : « Le pharmacien ne doit pas faire une proposition qui ne serait pas celle décidée et partagée entre le médecin et son patient. »

Cette condition étant posée, cette association de patients et Amgen ouvrent la porte à la substitution, en particulier pour les biosimilaires anciens sur lesquels le recul est suffisant et le niveau de complexité faible.

L’Andar estime toutefois que la substitution est inenvisageable quand les médicaments biologiques font l’objet d’une prescription initiale hospitalière.

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