Sport/santé : la pharmacie a tout à y gagner !

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Sport/santé : la pharmacie a tout à y gagner !

Publié le 15 octobre 2021
Par Peggy Cardin-Changizi
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Après les confinements successifs et les mesures de freinage nécessaires pour contenir l’épidémie de Covid-19, le monde sportif – sport professionnel et loisirs sportifs – s’est retrouvé bloqué dans les starting-blocks. Résultats : une baisse générale de l’activité physique des Français associée à un fort accroissement de la sédentarité avec des effets sur leur santé physique et mentale.

Le sport est bon pour la santé

Si le sport ressort fragilisé de la crise, l’heure de la reprise a enfin sonné, avec en ligne de mire, la valorisation de la dimension santé par l’activité physique et sportive. Dans la foulée des Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo, le ministère des Sports a donc lancé une campagne de communication nationale (TV, affiche, radio, digital), afin d’encourager les Français à se (re)mettre au sport. Parmi les dispositifs, le site « Le bon sport pour moi » qui permet aux non-sportifs de trouver la discipline sportive encadrée qui leur convient parmi plus de 300 activités sportives disponibles, en fonction de leurs préférences, leurs envies, leurs profils, leurs objectifs, leurs qualités physiques, au moyen d’un quiz interactif. Et, selon une étude menée par sportsogood.fr, 9 Français sur 10 considèrent que le sport fait du bien au moral et contribue fortement à leur bien-être.

Sur le terrain, des professionnels de santé peu formés

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La loi Sport sur ordonnance a introduit en 2016 la possibilité, pour le médecin traitant, de prescrire une activité physique aux personnes souffrant d’une affection de longue durée (ALD). « Le problème, c’est que les médecins ne sont pas formés sur le type d’activité physique qui est le plus adapté à la pathologie, ni sur la durée, la fréquence ou l’intensité pour sécuriser la pratique. Pour répondre à cet enjeu d’efficacité et de sécurité, beaucoup de professionnels de santé souhaitent voir l’émergence de maisons sport santé, développées par les ministères des Sports et de la Santé, disposant de médecins spécialisés sport/santé, vers lesquelles ils pourraient orienter leurs patients », déplore Stéphane Diagana, ex-champion du monde d’athlétisme et à l’initiative du projet “Campus Sport Santé“, qui ouvrira ses portes à Sophia Antipolis en 2024.

Pharmacien et coach sportif !

Quel rôle le pharmacien peut-il également jouer dans la lutte contre la sédentarité ? Comment conseiller à ses patients de faire du sport pour rester en forme ? Pour l’heure, seul le groupement Pharmactiv, par exemple, se positionne chaque année, à la saison du printemps, sur l’accompagnement à la reprise d’une activité physique, sous la forme d’une campagne mensuelle, avec mise en avant de produits et de conseils sur le sport à travers des affiches vitrines, des dépliants patients et des PLV. Côté fabricants, l’offre est aussi en train de s’étoffer. Hemp lab, spécialisé dans les produits naturels à base de CBD pour accompagner les sportifs (débutants ou experts) avant, pendant et après l’effort, complète son offre de deux nouveautés : une huile relaxante au CBD qui favorise la circulation sanguine et améliore la récupération après l’effort et la crème décontractante CBD, composée en plus de trois actifs naturels (huile essentiel de lavande, huile essentiel de jojoba et du beure de cacao), pour maintenir une bonne performance pendant la séance de sport. Parmi les autres lancements à noter, le thé vert bio Qinerji (Thés de la Pagode) qui allie le thé vert sencha bio à l’hibiscus et le gingembre, pour un effet “boost“ avant des séances de musculation ou de cardio, ou encore, Asthé-O2 Oxygénant & Tonifiant (Les 3 Chênes) des compléments alimentaires pour les personnes souhaitant booster et stimuler leur organisme. De quoi (re)trouver le bon rythme !