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Soins urgents et non programmés : quelles solutions attendre du Grapsu ?
« La crise des urgences n’a jamais été aussi forte, des urgences (à ne pas confondre avec les services d’urgence des établissements de soins) ont fermé ou, comme à Bordeaux, ferment plusieurs jours par semaine. » Le cri d’alarme lancé par Jean-Pierre Dewitte, ancien directeur général du CHU de Poitiers (Vienne) lors du salon SantExpo (Paris, 17 au 19 mai), à l’occasion du lancement officiel du Grapsu (groupe de réflexion pour l’amélioration des parcours de soins urgents), s’inscrit dans un contexte où les 640 structures autorisées d’urgence en France (publiques et privées) sont submergées. 640 structures qui reçoivent 21 millions de personnes par an dont 2,5 millions d’enfants. « On ne peut pas laisser le système s’encrasser car les urgences sont considérées comme un atout social dans notre paysage sanitaire », a-t-il expliqué.
Le groupe pluriprofessionnel du Grapsu, composé d’urgentistes, de médecins, d’infirmiers, de coordinateurs médicaux, du Samu… et de pharmaciens d’officine représentés par trois membres de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (Philippe Besset, président de la FSPF, Fabrice Camaioni, vice-président et Sophie Sergent), a choisi de s’emparer de cette question. Car il existe une très grande diversité des réponses aux soins non prévisibles et inopinés, tant au niveau du parcours des patients qu’au niveau des acteurs. « L’urgence est l’affaire de tous, il faut diversifier les réponses de façon à avoir le bon acteur pour le bon soin », souhaite Jean-Pierre Dewitte.
Les trois premières thématiques du Grapsu visent à mieux comprendre la crise des urgences : regarder ce qui peut être amélioré en amont des urgences, dans les services d’urgences et en aval des urgences. Des solutions adéquates, concrètes et rapidement applicables à l’échelle d’un territoire de santé viseront à faciliter l’accès des patients à des soins non programmés adaptés et, par conséquent, à diminuer la pression sur les services d’urgence.
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