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© Le Plan national 2015-2018 pour le développement des soins palliatifs et l’accompagnement en fin de vie est financé à hauteur de 190 millions d’euros sur 3 ans. - © D. R.
Soins palliatifs : un plan national 2015-2018
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La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a détaillé ce jeudi 3 décembre le Plan national 2015-2018 pour le développement des soins palliatifs, notamment à domicile, et « réduire les inégalités » d’accès aux soins de fin de vie.
« Près de 225.000 personnes décèdent chaque année en France dans des conditions requérant des soins palliatifs, mais toutes n’y ont pas accès avant leur mort », a déclaré la ministre. Seulement 20 % d’entre elles y ont recours, a-t-elle précisé.
« Fortement développés » depuis plus de dix ans avec l’allongement de la durée de vie et la prise en charge de maladies chroniques, les soins palliatifs « ne bénéficient pas à tous les Français, ou du moins pas dans les mêmes conditions », a-t-elle pointé évoquant des accès « très disparates » sur le territoire.
Le plan, doté d’une enveloppe de 190 millions d’euros sur trois ans (2016-2018), prévoit que chaque région dispose d’au moins un lit de soins palliatifs pour 100 000 habitants d’ici à 2018.
Six nouvelles unités de soins palliatifs seront ainsi créées en 2016, a annoncé la ministre. Par ailleurs, « au moins 30 nouvelles équipes mobiles de soins palliatifs » seront mises en place l’année prochaine afin de renforcer les soins à domicile et dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) pour éviter « les hospitalisations inutiles ».
Chaque agence régionale de santé (ARS) devra en outre mettre en place « un schéma de repérage précoce » des patients qui ont besoin de soins palliatifs.
Des experts seront susceptibles de se déplacer au domicile du patient pour évaluer directement ses besoins en soins palliatifs, a esquissé Marisol Touraine.
Pour accompagner l’information aux patients sur leurs droits et les directives anticipées (déclaration écrite sur ses souhaits concernant sa fin de vie), une campagne nationale de communication sera également conduite en 2016.
Enfin, la formation des professionnels sera renforcée avec, entre autres, la création d’une filière universitaire dotée d’un corps enseignant spécifique, dédiée aux soins palliatifs.
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