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© Getty Images/iStockphoto
Sobriété énergétique : on se tient au courant
C’est l’heure de la « mobilisation générale », selon les termes d’Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, lors de son discours d’ouverture de la présentation du Plan de sobriété énergétique par l’Etat le 6 octobre. Tous les intervenants, parmi lesquels les principaux acteurs de l’économie, semblaient d’accord pour dire que l’enjeu concerne la société tout entière. Y compris les commerces, dont les officines. Ainsi, la Fédération du commerce et de la distribution (FCD) s’est mobilisée pour aller plus loin que le décret sur les publicités lumineuses paru le 6 octobre en les éteignant dès la fermeture des magasins, et à se montrer proactive en matière de chauffage et d’éclairage. En cas de pics de consommation (d’alerte Ecowatt rouge), ses adhérents, de grosses enseignes alimentaires et spécialisées, s’engagent à descendre la température jusqu’à 17 degrés, à réduire la lumière de 50 % avant l’ouverture, et de 30 % en présence des clients. « Cela veut dire très clairement qu’on s’inscrit dans cet objectif plus global à aider la France à passer ce cap difficile sur le long terme », a expliqué Jacques Creyssel, délégué général de la FCD.
Long terme
La volonté d’être exemplaire est demandée, par l’Etat, tant aux entreprises, aux collectivités qu’aux particuliers. Ces derniers seront la cible principale d’un plan de communication intitulé « Chaque geste compte ». La campagne se déclinera sur le thème « Je baisse, j’éteins, je décale » en télévision et sur tous les autres médias jusqu’en février 2023. De quoi sensibiliser les citoyens qui sont aussi clients et patients, afin qu’ils comprennent l’enjeu. L’objectif est d’éviter toute coupure de courant cet hiver, de baisser notre consommation énergétique, par rapport à 2019, de 10% d’ici à 2024 et de 50% d’ici à 2050. « Il en va de notre transition écologique, il en va de notre souveraineté, Il en va de notre pouvoir d’achat », a martelé la Première ministre Elisabeth Borne, pour expliquer, en clôture de l’événement, que la sobriété permettra de prendre « de bonnes habitudes dans la durée ».
Reste que les officines comptent toujours être exemptées des éventuels délestages, en particulier pour préserver les médicaments thermosensibles. Le 6 octobre, avant même la présentation du Plan de sobriété, Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), espérait « toujours » obtenir ce statut particulier « après plusieurs relances auprès du ministère (NdlR de la Santé) ». Et ce, malgré une indication contraire de la Direction générale de la santé interrogée par Le Moniteur des pharmacies dans le cadre des risques liés à la chaine du froid.
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